Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a proposé peu après son arrivée au Pentagone en décembre, de fermer la prison de Guantanamo en raison des doutes probables de la communauté internationale sur l'impartialité d'éventuels procès organisés sur cette base américaine à Cuba, rapporte jeudi le New York Times.
Gates défendait le principe de procès aux Etats-Unis afin d'asseoir la crédibilité des jugements éventuellement prononcés contre des "combattants ennemis" arrêtés dans le cadre de la guerre américaine contre le terrorisme.
Le vice-président Dick Cheney, l'attorney general Alberto Gonzalez et d'autres responsables de l'administration américaine s'y sont opposés et le débat a pris fin lorsque le président George Bush a tranché en défaveur de Gates, poursuit le New York Times, citant des responsables américains anonymes.
La secrétaire d'Etat, Condoleezza Rice, s'était pour sa part alignée sur la position de Gates.
Un responsable cité par le Times a déclaré que la discussion pourrait être relancée en cas de départ d'Alberto Gonzalez, en difficulté dans une affaire de limogeage de procureurs fédéraux.
Un seul des 385 détenus de Guantanamo a jusqu'à présent été inculpé dans le cadre d'une nouvelle procédure judiciaire autorisée en 2006 par le Congrès.
Les détentions prolongées et les accusations de mauvais traitements à Guantanamo ont terni l'image des Etats-Unis à l'étranger. De nombreux pays, y compris des alliés des Etats-Unis, ont réclamé la fermeture de ce centre de détention.
Source : Reuters, 23 mars 2007
Gates défendait le principe de procès aux Etats-Unis afin d'asseoir la crédibilité des jugements éventuellement prononcés contre des "combattants ennemis" arrêtés dans le cadre de la guerre américaine contre le terrorisme.
Le vice-président Dick Cheney, l'attorney general Alberto Gonzalez et d'autres responsables de l'administration américaine s'y sont opposés et le débat a pris fin lorsque le président George Bush a tranché en défaveur de Gates, poursuit le New York Times, citant des responsables américains anonymes.
La secrétaire d'Etat, Condoleezza Rice, s'était pour sa part alignée sur la position de Gates.
Un responsable cité par le Times a déclaré que la discussion pourrait être relancée en cas de départ d'Alberto Gonzalez, en difficulté dans une affaire de limogeage de procureurs fédéraux.
Un seul des 385 détenus de Guantanamo a jusqu'à présent été inculpé dans le cadre d'une nouvelle procédure judiciaire autorisée en 2006 par le Congrès.
Les détentions prolongées et les accusations de mauvais traitements à Guantanamo ont terni l'image des Etats-Unis à l'étranger. De nombreux pays, y compris des alliés des Etats-Unis, ont réclamé la fermeture de ce centre de détention.
Source : Reuters, 23 mars 2007
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