Les premiers procès des "combattants ennemis" détenus sur la base américaine de Guantanamo auront lieu comme prévu cet été malgré l'annulation du projet de construction d'un vaste ensemble de tribunaux, annonce le Pentagone.
L'ancien secrétaire à la Défense Ronald Rumsfeld avait prévu de faire construire des tribunaux sur la base américaine en vue de la tenue des procès militaires mais ce projet, d'un montant de 100 millions de dollars, a été annulé par son successeur, Robert Gates.
Ce dernier a jugé le projet "ridicule" et trop coûteux et a décidé que les procès se tiendraient dans des bâtiments préfabriqués. Le centre de détention, situé sur l'île de Cuba, ne possède qu'une salle de tribunal dans un vieux bâtiment.
Malgré ce contre-temps, le Pentagone a indiqué que le calendrier ne serait pas modifié et que les commissions militaires mises en place par l'administration Bush pour juger les étrangers soupçonnés de crimes de guerre pourraient commencer leurs auditions en juillet.
"Nous ne prévoyons aucun changement de calendrier pour l'instant", a déclaré à la presse Bryan Whitman, porte-parole du Pentagone.
Cinq ans après l'ouverture du camp de Guantanamo, où l'armée américaine détient des combattants soupçonnés d'être proches d'Al Qaïda et des taliban afghans, aucun des 395 prisonniers qui s'y trouvent n'a encore été jugé.
Selon des responsables, entre 60 et 80 détenus devraient être inculpés de crimes de guerre et être jugés par des commissions militaires.
Prié de dire si les prisonniers qui n'auront pas été inculpés de crimes de guerre seront libérés ou gardés en détention sans charges retenues à leur encontre, Gates a répondu "l'avenir le dira".
Il a précisé que les Etats-Unis s'efforçaient de renvoyer dans leurs pays d'origine certains suspects pour qu'ils y soient jugés ou ceux qui pouvaient être libérés.
Selon le Pentagone, environ 390 prisonniers sont toujours détenus à Guantanamo et 385 autres ont été transférés dans leur pays d'origine depuis 2002.
Source : Reuters, 28 février 2007
L'ancien secrétaire à la Défense Ronald Rumsfeld avait prévu de faire construire des tribunaux sur la base américaine en vue de la tenue des procès militaires mais ce projet, d'un montant de 100 millions de dollars, a été annulé par son successeur, Robert Gates.
Ce dernier a jugé le projet "ridicule" et trop coûteux et a décidé que les procès se tiendraient dans des bâtiments préfabriqués. Le centre de détention, situé sur l'île de Cuba, ne possède qu'une salle de tribunal dans un vieux bâtiment.
Malgré ce contre-temps, le Pentagone a indiqué que le calendrier ne serait pas modifié et que les commissions militaires mises en place par l'administration Bush pour juger les étrangers soupçonnés de crimes de guerre pourraient commencer leurs auditions en juillet.
"Nous ne prévoyons aucun changement de calendrier pour l'instant", a déclaré à la presse Bryan Whitman, porte-parole du Pentagone.
Cinq ans après l'ouverture du camp de Guantanamo, où l'armée américaine détient des combattants soupçonnés d'être proches d'Al Qaïda et des taliban afghans, aucun des 395 prisonniers qui s'y trouvent n'a encore été jugé.
Selon des responsables, entre 60 et 80 détenus devraient être inculpés de crimes de guerre et être jugés par des commissions militaires.
Prié de dire si les prisonniers qui n'auront pas été inculpés de crimes de guerre seront libérés ou gardés en détention sans charges retenues à leur encontre, Gates a répondu "l'avenir le dira".
Il a précisé que les Etats-Unis s'efforçaient de renvoyer dans leurs pays d'origine certains suspects pour qu'ils y soient jugés ou ceux qui pouvaient être libérés.
Selon le Pentagone, environ 390 prisonniers sont toujours détenus à Guantanamo et 385 autres ont été transférés dans leur pays d'origine depuis 2002.
Source : Reuters, 28 février 2007
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