lundi 29 août 2011

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dimanche 21 août 2011

David Hicks traîne le gouvernement australien en justice

Justice | Un Australien qui a passé plus de cinq ans dans la prison de Guantanamo et qui a plaidé coupable lors de son procès pour terrorisme, traîne Canberra, allié des Etats-Unis, devant les Nations Unies.
© Keystone | David Hicks, 35 ans, a été capturé en Afghanistan après les attaques du 11 septembre, et a passé cinq ans et demi dans la prison américaine de Guantanamo, accusé de soutien matériel au terrorisme.

ATS/AFP | 21.08.2011 | 15:51

David Hicks, 35 ans, a été capturé en Afghanistan après les attaques du 11 septembre, et a passé cinq ans et demi dans la prison américaine de Guantanamo, accusé de soutien matériel au terrorisme.
Condamné à 7 ans de prison, il a été transféré en 2007 vers une prison australienne pour purger le reste de sa peine. L’ancien éleveur a décidé de saisir le Comité des droits de l’homme des Nations Unies, demandant une compensation et des excuses de la part de l’Australie pour l’avoir forcé à exécuter une peine illégale.
Impossible de poursuivre les USA
M. Hicks n’a pas le droit, aux termes de son plaider coupable devant la justice américaine, de "faire appel ou d’attaquer de manière collatérale" sa condamnation aux Etats-Unis, et il pourrait être forcé d’exécuter le reste de sa sentence, ce qui limite ses options juridiques. Il ne peut pas non plus engager des poursuites contre les Etats-Unis.
C’est pourquoi sa procédure vise l’Australie et non les Etats-Unis. Un porte-parole du Parquet général australien a confirmé la saisine et indiqué que Canberra préparait "une réponse complète".
Rédigé par l’avocat Ben Saul au nom de M. Hicks, le rapport remis aux Nations Unies demande à l’Australie d’intervenir auprès des autorités américaines pour faire "annuler sa condamnation par la justice américaine et déclarer nul son plaidoyer de culpabilité".
Torturé
Le texte demande également à Canberra d’"initier et de conduire une enquête indépendante pour vérifier les déclarations de David Hicks selon lesquelles il aurait été torturé et soumis à des traitements cruels, inhumains et dégradants lors de sa détention (à Guantanamo)".
Le document de 107 pages, rendu public dimanche, affirme que l’Australie a nié certains droits fondamentaux à M. Hicks, en se faisant la complice des autorités américaines lors de son procès devant le tribunal militaire de Guantanamo.
Hicks aurait enduré une "coercition psychologique illégale, la pression et la contrainte", il raconte qu’il aurait été battu, abusé sexuellement, drogué, et condamné sur des faits qui n’ont jamais été prouvés.
Selon M. Saul, les responsables australiens "ont su ou devaient savoir" le traitement réservé à M. Hicks lors de sa détention, et l’ont "encouragé" en refusant d’enquêter sur les accusations de torture de M. Hicks.