lundi 28 novembre 2011

Harold et Kumar s'évadent de Guantanamo

Affiche 

Genre : Comédie
Qualité : DVDRip
Date de sortie : 16 Juillet 2008
Réalisateur(s) : Hayden Schlossberg
Acteur(s) : Kal Penn, John Cho, Paula Garces
Après une première quête qui leur a valu une célébrité planétaire, Harold et Kumar se préparent à vivre la plus grande aventure de leur vie : ils vont aller à Amsterdam pour qu'Harold puisse conquérir l'élue de son coeur, Maria.Hélas, comme souvent avec ces deux-là, les choses vont vite déraper et par un enchaînement de catastrophes dont ils ont le secret, ils vont se retrouver accusés de terrorisme et envoyés au camp de Guantanamo.Ils n'auront de cesse de prouver leur innocence mais pour cela, il faudra s'évader. Ce ne sera pas la partie la plus compliquée étant donné la folle course-poursuite qui les attend ensuite. L'innocence a un prix et avec eux, ça va coûter cher en dégâts...




jeudi 15 septembre 2011

Le sort des prisonniers tunisiens de Guantanamo en débat


Le sort des 5 prisonniers tunisiens détenus à Guantanamo était au cœur du débat de la conférence de presse tenue mercredi 14 septembre 2011 à l’hôtel Golden Tulip El Mechtel en présence, entre autres, de Hamma Hammami, secrétaire général du PCOT, Ghazi Ghrairi, représentant du CISROR ou encore de Mokhtar Trifi, représentant de la Ligue Tunisienne de la Défense des droits de l’homme et de la coordinatrice de l'organisation internationale "Reprieve".

Les participants lancent un nouvel appel au gouvernement de transition pour intensifier les négociations avec le gouvernement US afin de libérer les 5 détenus incarcérés dans cette prison depuis une dizaine d’année. Ils ont par ailleurs condamné les méthodes jugées barbares dont sont victimes les prisonniers du camp. Selon les conférenciers, ces détenus sont innocents jusqu'à preuve du contraire, ils doivent donc être rapatriés en Tunisie avec les honneurs et bénéficier d'indemnités pour le préjudice moral subi.

L'ex-détenu Rafik Hammi
Des membres des familles des prisonniers et des ex détenus étaient présents notamment la nièce d’un détenu qui est en contact continu avec son oncle via Skype. Le journaliste de la chaine Al Jazeera et ex détenu du camp Sami Al-Haj ne pouvant assister a tenu à passer un message écrit via son collègue Lotfi Hajji.

Lotfi Hammi arrêté en Iran et incarcéré lui aussi pendant des années est rentré en Tunisie et a monté son projet... 

Pour plus de détails regardez la vidéo

mercredi 14 septembre 2011

Conférence internationale pour la défense des prisonniers tunisiens à Guantanamo

TUNIS (TAP), 14/9/2011 - Une conférence internationale pour la défense des prisonniers tunisiens à Guantanamo a été organisée mercredi à Tunis.

Les participants ont unanimement appelé à l'abrogation de la loi anti-terroriste de décembre 2003 de manière à permettre à l'Etat tunisien de discuter "d'égal à égal" avec les autorités américaines pour la libération des 5 tunisiens toujours détenus à Guantanamo.

L'abrogation de cette loi constitue la première étape concrète à franchir pour engager une action "sérieuse" visant à rendre justice aux cinq tunisiens toujours emprisonnés à Guantanamo, ont souligné les intervenants à la conférence organisée à l'initiative de l'organisation humanitaire et juridique anglaise "Reprieve".

Douze tunisiens ont été incarcérés à Guantanamo depuis son ouverture. Cinq d'entre-eux sont toujours prisonniers "bien que leurs noms figurent depuis un moment sur la liste d'extradition, leur innocence ayant été établie après des années de détention sans procès ou charges précises", a-t-on indiqué au cours de la conférence.

Les participants réprouvent que la Tunisie, "un pays qui a réalisé une révolution radicale et historique, maintienne une loi inique promulguée pour violer les libertés", qualifiant la loi précitée de "terrorisme d'Etat".

Les changements opérés en Tunisie, après une rupture définitive avec l'injustice et la dictature, resteront inachevés si des citoyens tunisiens sont encore détenus illégalement dans des prisons étrangères "surtout qu'ils ont été innocentés", ont-ils encore fait noter.

Ils ont souligné qu'un cadre juridique doit être mis en place pour habiliter la partie tunisienne à discuter avec les autorités américaines la libération des détenus ou l'ouverture de procès justes et conformes aux normes internationales d'équité.

Des intervenants ont, en outre, souligné l'importance de préciser la définition même du terrorisme, d'assainir la magistrature et les appareils sécuritaires et de changer les lois vers plus de démocratie et d'institutions démocratiques "afin que le gouvernement puisse faire pression sur les Etats-Unis et libérer les détenus tunisiens".

Des témoignages d'anciens détenus de Guantanamo sur les tortures et mauvais traitements subis ont été présentés, et qualifiés par des participants de "crimes contre l'humanité".

La rencontre a, également, permis d'évoquer la question des dédommagements matériels et moraux des prisonniers, pour les tortures et traitements humiliants subis.

Les intervenants se sont interrogés "comment un Etat qui se considère comme un exportateur de démocratie et donne des leçons de droits de l'Homme peut-il enfreindre les règles et lois internationales ainsi que les droits fondamentaux, et faire fi des chartes et conventions internationales qu'il a adoptées ?".

Ils ont, dans ce sens, évoqué "l'absence d'une volonté politique américaine de fermer cette prison et de libérer les prisonniers".

Les détenus tunisiens à Guantanamo ont été innocentés puisque "ne constituant pas un danger pour les Etats-Unis", a expliqué Ghada Eldemellawy, responsable de la communication à Retrieve. "Les USA ne les ont pas extradé parce qu'ils estimaient qu'ils encouraient un risque de mauvais traitements sous le régime de Ben Ali", a-t-elle encore précisé.

Des membres de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, des représentants des partis politiques tunisiens et d'organisations concernées ont pris part aux travaux de la conférence.

Fondée en 1999, l'organisation Reprieve Royaume-Uni est la première et plus importante des organisations Reprieve dans le monde. Elle lutte contre la peine de mort et les violations des droits de l'Homme, et pour la défense des droits des prisonniers de Guantanamo.

vendredi 9 septembre 2011

Le dernier Britannique de Guantanamo entame une grève de la faim

Par LeMonde.fr avec AFP | LeMonde – ven. 9 sept. 2011
 Le dernier Britannique détenu dans la prison américaine de Guantanamo, à Cuba, a entamé une grève de la faim, affirmant être victime de mauvais traitements, rapporte vendredi 9 septembre la BBC.
Shaker Aamer est prisonnier dans ce camp depuis février 2002, bien que l'administration Bush ait reconnu en 2007 ne pas avoir de preuve contre lui. Il avait été capturé en Afghanistan fin 2001 par les forces américaines.
La BBC indique s'être procuré une lettre dans laquelle Shaker Aamer et sept autres détenus affirment avoir été traités de manière inhumaine pendant leur détention et se décrivent comme des 'otages'.
'TRAITEMENTS INHUMAINS'
'L'hôpital est notamment le théâtre de traitements inhumains, qui touchent en particulier les malades et ceux qui sont en grève de la faim ; on ne nous fournit ni véritable traitement, ni soins, ni nourriture appropriée, ni vêtements convenables et on nous empêche de nous les procurer', écrivent les auteurs de la lettre, selon la BBC. 'Après toutes ces années d'épreuve', ils demandent que leur cas soit 'examiné le plus vite possible' et à être 'libérés sans condition' ou 'd'avoir un procès public et équitable'.
Né en Arabie saoudite, Shaker Aamer est résident britannique et marié à une Britannique qui vit à Londres avec leurs quatre enfants. Le ministre britannique des affaires étrangères William Hague avait annoncé à la fin de l'année dernière avoir demandé aux Etats-Unis de renvoyer Shaker Aamer en Grande-Bretagne, sans préciser quand cela pourrait se produire.
Cinq autres prisonniers de Guantanamo ayant le statut de résidents britanniques avaient été libérés en 2007 et en 2009. Les neuf citoyens britanniques détenus avaient, eux, quitté la prison en 2004 et en 2005.

dimanche 4 septembre 2011

La prison militaire de Bagram, le "Guantanamo" afghan

Les proches de sept Pakistanais détenus sans inculpation à la prison militaire de la base américaine de Bagram, en Afghanistan, se battent devant les tribunaux pour les faire libérer.

lundi 29 août 2011

dimanche 21 août 2011

David Hicks traîne le gouvernement australien en justice

Justice | Un Australien qui a passé plus de cinq ans dans la prison de Guantanamo et qui a plaidé coupable lors de son procès pour terrorisme, traîne Canberra, allié des Etats-Unis, devant les Nations Unies.
© Keystone | David Hicks, 35 ans, a été capturé en Afghanistan après les attaques du 11 septembre, et a passé cinq ans et demi dans la prison américaine de Guantanamo, accusé de soutien matériel au terrorisme.

ATS/AFP | 21.08.2011 | 15:51

David Hicks, 35 ans, a été capturé en Afghanistan après les attaques du 11 septembre, et a passé cinq ans et demi dans la prison américaine de Guantanamo, accusé de soutien matériel au terrorisme.
Condamné à 7 ans de prison, il a été transféré en 2007 vers une prison australienne pour purger le reste de sa peine. L’ancien éleveur a décidé de saisir le Comité des droits de l’homme des Nations Unies, demandant une compensation et des excuses de la part de l’Australie pour l’avoir forcé à exécuter une peine illégale.
Impossible de poursuivre les USA
M. Hicks n’a pas le droit, aux termes de son plaider coupable devant la justice américaine, de "faire appel ou d’attaquer de manière collatérale" sa condamnation aux Etats-Unis, et il pourrait être forcé d’exécuter le reste de sa sentence, ce qui limite ses options juridiques. Il ne peut pas non plus engager des poursuites contre les Etats-Unis.
C’est pourquoi sa procédure vise l’Australie et non les Etats-Unis. Un porte-parole du Parquet général australien a confirmé la saisine et indiqué que Canberra préparait "une réponse complète".
Rédigé par l’avocat Ben Saul au nom de M. Hicks, le rapport remis aux Nations Unies demande à l’Australie d’intervenir auprès des autorités américaines pour faire "annuler sa condamnation par la justice américaine et déclarer nul son plaidoyer de culpabilité".
Torturé
Le texte demande également à Canberra d’"initier et de conduire une enquête indépendante pour vérifier les déclarations de David Hicks selon lesquelles il aurait été torturé et soumis à des traitements cruels, inhumains et dégradants lors de sa détention (à Guantanamo)".
Le document de 107 pages, rendu public dimanche, affirme que l’Australie a nié certains droits fondamentaux à M. Hicks, en se faisant la complice des autorités américaines lors de son procès devant le tribunal militaire de Guantanamo.
Hicks aurait enduré une "coercition psychologique illégale, la pression et la contrainte", il raconte qu’il aurait été battu, abusé sexuellement, drogué, et condamné sur des faits qui n’ont jamais été prouvés.
Selon M. Saul, les responsables australiens "ont su ou devaient savoir" le traitement réservé à M. Hicks lors de sa détention, et l’ont "encouragé" en refusant d’enquêter sur les accusations de torture de M. Hicks.

lundi 25 avril 2011

WikiLeaks publie les Guantanmo files


Entre le dimanche 24 et le lundi 25 avril, de nombreux journaux américains et européens commencent à révéler les informations contenues dans une série de documents annoncés depuis fin 2010 par WikiLeaks, distinct des télégrammes diplomatiques américains, et concernant la prison américaine de Guantánamo, ceux qui y ont été détenus et ceux qui y sont toujours enfermés.
Il semble que deux groupes de médias se soient livrés à une course au scoop : le premier déclarant avoir reçu l’information de WikiLeaks, le second s’en détachant. Cette course médiatique, détaillée par le Huffington Post (en anglais), aurait mené à une publication anticipée de l’information, et montre les relations parfois tendues qu’entretient l’organisation de Julian Assange avec ses partenaires d’autrefois comme le Guardian au Royaume-Uni ou le New York Times aux États-Unis.
Il n’en reste pas moins que ces documents permettent au public de plonger le regard, avec une acuité inédite, sur cette prison qui est devenu le symbole internationalement critiqué des effets pervers d’une « guerre contre la terreur ». Avec la vidéo « Collateral Murder », avec les « Afghanistan War Logs » puis les « Iraq War Logs » publiés par WikiLeaks et ses partenaires l’année passée, une lumière particulièrement crue était jetée sur cette guerre. Aujourd’hui, il est désormais possible de se faire une idée plus précise sur les personnes détenues par le gouvernement américain dans le cadre de celle-ci : ceux qui ont été relâchés et ceux qui y sont encore (et les raisons de leur détention).
La fermeture de la prison de Guantánamo (opérationnelle depuis janvier 2002) a été l’une des promesses de campagne de Barack Obama et fait l’objet d’un long débat qui ne semble pas prêt de se terminer. Ces nouvelles informations ne devraient pas mettre fin à la controverse puisqu’elles sont susceptibles d’être utilisées de part et d’autre du champ politique américain : les uns renforçant leurs craintes de voir certains détenus libérés alors qu’ils pourraient constituer une menace relative, les autres se demandant s’il est justifié de les garder enfermés alors que la plupart n’ont pas eu droit à un procès équitable.
Alors que des centaines de détenus ont déjà été libérés (parce qu’innocentés) et/ou transférés et que 172 personnes y restent enfermées, les « Gitmo Files » (Dossiers Guantánamo), s’ils gardent les techniques d’interrogation sous silence, permettent malgré tout de se rendre compte d’un certain nombre de méprises et du degré de subjectivité avec lequel sont évaluées les actions passées d’un prisonnier et ce qu’il pourrait faire dans le futur. Ainsi, par exemple, comme le montre le New York Times, sur les centaines de documents à publier, le mot « possibly » (« éventuellement ») revient 387 fois. Le Times rend également disponibles les documents (en anglais) qui permettent de mener les interrogatoires des prisonniers et de déterminer les risques qu’ils pourraient poser dans le futur.
Actuellement, 97 fiches sur 779 sont disponibles sur le site de WikiLeaks. Chacune donne des détails jusqu’alors inédits sur les détenus : leurs noms, leurs conditions de santé, les conditions de leur capture, les résultats de leurs interrogatoires, leur importance en terme de menace potentielle et de renseignements. On y trouve notamment la fiche d’Abd Al Rahim Abd Al Rassaq Janko, qui a passé 7 ans et 4 mois à Guantánamo avant d’être innocenté et accueilli par la Belgique en octobre 2009. Deux autres documents, qui ne sont pas encore consultables, concerneraient des personnes d’origine belge. Si la publication continue avec le même rythme, l’ensemble des documents pourrait être disponible dans une dizaine de jours. Le Cablegate, quant à lui – la publication au compte-goutte des 250.000 mémos diplomatiques américains, lancée le 28 novembre 2010 par WikiLeaks – se poursuit en parallèle.