Le FBI a rendu public mardi un rapport détaillant près d'une trentaine de cas de possibles mauvais traitements infligés à des détenus lors d'interrogatoires à la prison spéciale américaine de Guantanamo (Cuba).
Selon ce rapport, un prisonnier a ainsi vu sa tête recouverte de ruban adhésif pour avoir déclamé des versets du Coran, un autre s'est littéralement arraché les cheveux après plusieurs heures passées dans une pièce à la chaleur étouffante.
D'autres détenus affirment encore qu'une garde a saisi leurs parties génitales et leur a projeté du sang provenant de ses règles au visage.
Selon ce rapport, un prisonnier a ainsi vu sa tête recouverte de ruban adhésif pour avoir déclamé des versets du Coran, un autre s'est littéralement arraché les cheveux après plusieurs heures passées dans une pièce à la chaleur étouffante.
D'autres détenus affirment encore qu'une garde a saisi leurs parties génitales et leur a projeté du sang provenant de ses règles au visage.
Ces archives relatent également les propos d'un interrogateur qui s'est vanté auprès d'un agent du FBI de s'être déguisé en prêtre catholique et d'avoir "baptisé" un détenu.
Le rapport contient également les témoignages de responsables militaires et d'employés sous contrat avec l'armée affirmant que les méthodes d'interrogatoires décrites ont été approuvées au plus haut niveau du Pentagone, y compris par l'ancien secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld.
Il a été rendu public suite à une requête de l'American Civil Liberties Union (ACLU), qui a porté plainte contre Donald Rumsfeld et d'autres responsables américains au nom d'anciens prisonniers qui affirment avoir été victimes de mauvais traitements.
Plusieurs des incidents relatés ont déjà été révélés et sont détaillés dans la plainte de l'ACLU.
Le commandant Joe Carpenter, porte-parole du Pentagone, a souligné mardi que ces éléments étaient déjà connus du public. Plus d'une dizaine d'enquêtes commandées sur les conditions d'interrogatoires à Guantanamo ont révélé que ces pratiques n'avaient jamais été approuvées en haut lieu, a-t-il ajouté."La ligne du département à la Défense est claire", a affirmé Joe Carpenter. "Nous traitons les détenus de manière humaine. Les Etats-Unis conduisent des opérations de détention sûres, humaines et professionnelles sur des combattants ennemis qui fournissent des renseignements précieux dans la guerre contre la terreur".
Les incidents relatés ont été archivés dans le cadre d'une étude interne du FBI en 2004. Les agents du Bureau fédéral d'investigation ont demandé à 493 employés s'ils avaient été témoins de traitements agressifs qui ne respectaient pas les méthodes du FBI.
Ils ont reçu 26 réponses positives."J'ai effectivement observé des traitements qui n'étaient pas seulement agressifs, mais également très dérangeants", déclare l'une des personnes interrogées, affirmant avoir vu un homme laissé toute une nuit dans une pièce sans ventilation où la chaleur était d'environ 100 degrés Celsius. "Le détenu était pratiquement inconscient sur le sol avec une pile de cheveux à côté de lui.
Il s'était apparemment littéralement arraché les cheveux pendant la nuit".
Le rapport contient également les témoignages de responsables militaires et d'employés sous contrat avec l'armée affirmant que les méthodes d'interrogatoires décrites ont été approuvées au plus haut niveau du Pentagone, y compris par l'ancien secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld.
Il a été rendu public suite à une requête de l'American Civil Liberties Union (ACLU), qui a porté plainte contre Donald Rumsfeld et d'autres responsables américains au nom d'anciens prisonniers qui affirment avoir été victimes de mauvais traitements.
Plusieurs des incidents relatés ont déjà été révélés et sont détaillés dans la plainte de l'ACLU.
Le commandant Joe Carpenter, porte-parole du Pentagone, a souligné mardi que ces éléments étaient déjà connus du public. Plus d'une dizaine d'enquêtes commandées sur les conditions d'interrogatoires à Guantanamo ont révélé que ces pratiques n'avaient jamais été approuvées en haut lieu, a-t-il ajouté."La ligne du département à la Défense est claire", a affirmé Joe Carpenter. "Nous traitons les détenus de manière humaine. Les Etats-Unis conduisent des opérations de détention sûres, humaines et professionnelles sur des combattants ennemis qui fournissent des renseignements précieux dans la guerre contre la terreur".
Les incidents relatés ont été archivés dans le cadre d'une étude interne du FBI en 2004. Les agents du Bureau fédéral d'investigation ont demandé à 493 employés s'ils avaient été témoins de traitements agressifs qui ne respectaient pas les méthodes du FBI.
Ils ont reçu 26 réponses positives."J'ai effectivement observé des traitements qui n'étaient pas seulement agressifs, mais également très dérangeants", déclare l'une des personnes interrogées, affirmant avoir vu un homme laissé toute une nuit dans une pièce sans ventilation où la chaleur était d'environ 100 degrés Celsius. "Le détenu était pratiquement inconscient sur le sol avec une pile de cheveux à côté de lui.
Il s'était apparemment littéralement arraché les cheveux pendant la nuit".
Le rapport du FBI ne laisse pas entendre qu'une enquête criminelle ait été ouverte. Le porte-parole du FBI Richard Kolko a indiqué que tous les éléments qu'il contient ont été transmis à l'inspecteur général du Pentagone.
Source : AP, 2 janvier 2007
Source : AP, 2 janvier 2007
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