L’Égyptien Mohamed Mahjoub, 46 ans, a pu enfin quitter jeudi soir 12 avril le « Guantánamo Nord », la prison de haute sécurité de Millhaven, au Canada et rejoindre sa femme et ses deux enfants après sept années passées en prison sans inculpation, en vertu d’un « certificat de sécurité » délivré par les services de renseignement canadiens, que la Cour suprême a jugé illégal en février dernier.
Il était reproché à Mahjoub d’avoir travaillé sur une ferme possédée par Oussama ben Laden au Soudan dans les années 90.
Il n’est tout à fait libre pour autant : surveillé par un bracelet électronique, il doit accepter que ses conversations téléphoniques et ses communications électroniques soient interceptées, et ne peut pas rester seul chez lui. Il ne peut sortir de chez lui ou recevoir des personnes à son domicile qu’après approbation par la police des frontières. Mahjoub devra s’adresser aux tribunaux pour que ces mesures soient allégées. Mahmoud Jaballah, l’autre Égyptien détenu à Millhaven en application d’un certificat de sécurité, devrait à son tour être prochainement libéré et assigné à résidence.
Il était reproché à Mahjoub d’avoir travaillé sur une ferme possédée par Oussama ben Laden au Soudan dans les années 90.
Il n’est tout à fait libre pour autant : surveillé par un bracelet électronique, il doit accepter que ses conversations téléphoniques et ses communications électroniques soient interceptées, et ne peut pas rester seul chez lui. Il ne peut sortir de chez lui ou recevoir des personnes à son domicile qu’après approbation par la police des frontières. Mahjoub devra s’adresser aux tribunaux pour que ces mesures soient allégées. Mahmoud Jaballah, l’autre Égyptien détenu à Millhaven en application d’un certificat de sécurité, devrait à son tour être prochainement libéré et assigné à résidence.
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