Un détenu de Guantánamo, Ali Abdelaziz Ali, neveu du "cerveau" du 11-Septembre Khaled Cheikh Mohammed, a démenti appartenir à Al Qaïda et avoir voulu commettre un attentat au Pakistan, selon un compte-rendu publié jeudi par le Pentagone. Les Etats-Unis affirment qu'il préparait un attentat contre le consulat des Etats-Unis à Karachi (Pakistan) au moment où il a été capturé en avril 2003."Je n'appartiens pas à Al Qaïda, aux talibans ou à des organisations qui leur sont liées", a affirmé le détenu, selon le compte-rendu d'une audience le 30 mars devant une commission militaire chargée de déterminer son statut de "combattant ennemi".
"Je n'ai pas planifié, je n'ai pas eu connaissance ou exécuté un complot contre le consulat des Etats-Unis à Karachi (...) Je ne connais rien aux explosifs", a-t-il également assuré.
Dans le résumé des faits qui lui sont reprochés, les Etats-Unis affirment qu'il a été arrêté alors qu'il attendait la livraison d'explosifs pour un attentat présumé contre le consulat américain.
Au moment de son arrestation, il aurait été en possession d'une disquette contenant une lettre adressée au chef d'Al Qaïda, Oussama ben Laden, et des photos du World Trade Center quand un des avions s'est écrasé contre l'une des tours le 11 septembre 2001. Il aurait eu aussi avec lui une bouteille de parfum qui contenait une faible concentration de cyanure.
Quant à ses liens familiaux avec Khaled Cheikh Mohammed, qui est le frère de sa mère, l'accusé, appelé aussi dans le compte-rendu Ammar Al Baluchi, affirme que cela ne voulait pas dire qu'il était membre d'Al Qaïda."Pourquoi un contact avec mon oncle qui est un membre de la famille serait considéré comme un crime ou une preuve que je suis un combattant ennemi?", a-t-il demandé.
Le détenu a obtenu de verser à son dossier le témoignage écrit de son oncle le concernant. "A ma connaissance, Ammar n'a jamais été associé à Al Qaïda, aux talibans ou à des organisations associées (...) Je n'ai jamais recruté Ammar pour Al Qaïda", déclare Khaled Cheikh Mohammed dans ce témoignage.Ali Abdelaziz Ali est l'un des quatorze suspects transférés à Guantánamo en septembre après avoir été détenus au secret par la CIA pendant des années. La plupart d'entre eux sont passés devant une commission militaire qui examine leur statut de "combattant ennemi". Les audiences se déroulent à huis clos et les compte rendus de ces audiences sont publiés par le Pentagone après avoir été censurés.
Détenu également à Guantánamo , Khaled Cheikh Mohammed a reconnu, selon le Pentagone, être le "cerveau" des attentats du 11 septembre 2001 qui ont fait près de 3.000 morts à New York et Washington.
"Je n'ai pas planifié, je n'ai pas eu connaissance ou exécuté un complot contre le consulat des Etats-Unis à Karachi (...) Je ne connais rien aux explosifs", a-t-il également assuré.
Dans le résumé des faits qui lui sont reprochés, les Etats-Unis affirment qu'il a été arrêté alors qu'il attendait la livraison d'explosifs pour un attentat présumé contre le consulat américain.
Au moment de son arrestation, il aurait été en possession d'une disquette contenant une lettre adressée au chef d'Al Qaïda, Oussama ben Laden, et des photos du World Trade Center quand un des avions s'est écrasé contre l'une des tours le 11 septembre 2001. Il aurait eu aussi avec lui une bouteille de parfum qui contenait une faible concentration de cyanure.
Quant à ses liens familiaux avec Khaled Cheikh Mohammed, qui est le frère de sa mère, l'accusé, appelé aussi dans le compte-rendu Ammar Al Baluchi, affirme que cela ne voulait pas dire qu'il était membre d'Al Qaïda."Pourquoi un contact avec mon oncle qui est un membre de la famille serait considéré comme un crime ou une preuve que je suis un combattant ennemi?", a-t-il demandé.
Le détenu a obtenu de verser à son dossier le témoignage écrit de son oncle le concernant. "A ma connaissance, Ammar n'a jamais été associé à Al Qaïda, aux talibans ou à des organisations associées (...) Je n'ai jamais recruté Ammar pour Al Qaïda", déclare Khaled Cheikh Mohammed dans ce témoignage.Ali Abdelaziz Ali est l'un des quatorze suspects transférés à Guantánamo en septembre après avoir été détenus au secret par la CIA pendant des années. La plupart d'entre eux sont passés devant une commission militaire qui examine leur statut de "combattant ennemi". Les audiences se déroulent à huis clos et les compte rendus de ces audiences sont publiés par le Pentagone après avoir été censurés.
Détenu également à Guantánamo , Khaled Cheikh Mohammed a reconnu, selon le Pentagone, être le "cerveau" des attentats du 11 septembre 2001 qui ont fait près de 3.000 morts à New York et Washington.
L'Indonésien Hambali, détenu à Guantánamo , a également démenti avoir eu des liens avec Al Qaïda quand il était membre du réseau islamiste régional Jemaah Islamiyah (JI), selon un autre compte-rendu publié jeudi 12 avril par le Pentagone. Riduan Isamuddin, dit Hambali, avait été arrêté le 14 août 2003 en Thaïlande. Il est soupçonné d'avoir été à la tête des opérations du Jemaah Islamiyah (JI), réputé lié à Al Qaïdaen Asie du Sud-Est, jusqu'à fin 2002.
Jakarta considère Hambali comme le commanditaire des attentats d'octobre 2002 à Bali (202 morts dont une majorité d'étrangers) et contre l'hôtel Marriott à Jakarta (douze morts en août 2003)."M. Hambali, étiez-vous associé à Al Qaïda alors que vous étiez membre de JI?", a demandé un juge de la commission militaire chargée de déterminer son statut de "combattant ennemi" lors d'une audience le 4 avril."Non", a répondu Hambali, selon le compte-rendu de cette audience.
D'après les résumés des faits reprochés au détenu, les Etats-Unis affirment que Hambali "était le chef des opérations de la Jemaah Ismaliyah et le principal point de contact pour Al Qaïda dans l'Asie du Sud-Est".Ils l'accusent aussi d'être responsable des attentats contre des églises le 24 décembre 2000 en Indonésie (18 morts) et du projet d'attentats en 2001 contre les ambassades des Etats-Unis, d'Australie et de Grande-Bretagne à Singapour.
Ils affirment également que, selon une source du FBI (police fédérale américaine), Hambali a discuté début 2002, plusieurs mois avant l'attentat de Bali, de commettre des attentats dans des bars et des boîtes de nuit fréquentés par des Occidentaux en Thaïlande, en Malaisie, à Singapour, aux Philippines et en Indonésie.
Lors de l'audience, Hambali a affirmé qu'il n'était "pas impliqué" dans les attentats contre des églises en Indonésie et assuré qu'il n'avait "rien à voir" avec les projets d'attentats à Singapour contre les ambassades.Il a affirmé avoir démissionné du JI en 2000 et n'a pas répondu au juge qui lui demandait quelles avaient été ses activités entre le moment de sa démission et la date de sa capture.
D'après les résumés des faits reprochés au détenu, les Etats-Unis affirment que Hambali "était le chef des opérations de la Jemaah Ismaliyah et le principal point de contact pour Al Qaïda dans l'Asie du Sud-Est".Ils l'accusent aussi d'être responsable des attentats contre des églises le 24 décembre 2000 en Indonésie (18 morts) et du projet d'attentats en 2001 contre les ambassades des Etats-Unis, d'Australie et de Grande-Bretagne à Singapour.
Ils affirment également que, selon une source du FBI (police fédérale américaine), Hambali a discuté début 2002, plusieurs mois avant l'attentat de Bali, de commettre des attentats dans des bars et des boîtes de nuit fréquentés par des Occidentaux en Thaïlande, en Malaisie, à Singapour, aux Philippines et en Indonésie.
Lors de l'audience, Hambali a affirmé qu'il n'était "pas impliqué" dans les attentats contre des églises en Indonésie et assuré qu'il n'avait "rien à voir" avec les projets d'attentats à Singapour contre les ambassades.Il a affirmé avoir démissionné du JI en 2000 et n'a pas répondu au juge qui lui demandait quelles avaient été ses activités entre le moment de sa démission et la date de sa capture.
Ali Abdelaziz Ali et Hambali sont deux des 14 suspects transférés à Guantánamo en septembre 2006 après avoir été détenus au secret par la CIA pendant des années. La plupart d'entre eux sont passés devant une commission militaire qui examine leur statut de "combattant ennemi". Les audiences se déroulent à huis clos et les compte rendus de ces audiences sont publiés par le Pentagone après avoir été censurés.
Source : AFP, 12 avril 2007
Source : AFP, 12 avril 2007
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