Les 17 Algériens détenus à Guantanamo seront transférés en Algérie après vérification de leur identité, a affirmé hier le ministre de la Justice, garde des Sceaux, M. Tayeb Belaïz, en marge de la cérémonie de remise des prix aux détenus ayant réussi aux épreuves du BEM et du baccalauréat à l'établissement pénitentiaire d'El-Harrach.
“Le groupe de travail, mis sur pied pour prendre en charge l'affaire des Algériens détenus à Guantanamo, s'est rendu sur place pour vérifier l'identité des détenus qui ont déclaré être algériens”, a-t-il ajouté. “Le groupe de travail a, en effet, confirmé l'identité de 17 Algériens dont le cas d'un détenu a été définitivement réglé”, a précisé le ministre affirmant que les 16 autres prisonniers algériens “seront transférés en Algérie et aucune institution ne s'y oppose”.
“Leur procès se déroulera en Algérie, conformément à la loi algérienne, dans le cas où ils sont reconnus coupables d'un quelconque crime sans condition ni contrainte de quelque partie que ce soit”, a-t-il souligné.
“Le groupe de travail, mis sur pied pour prendre en charge l'affaire des Algériens détenus à Guantanamo, s'est rendu sur place pour vérifier l'identité des détenus qui ont déclaré être algériens”, a-t-il ajouté. “Le groupe de travail a, en effet, confirmé l'identité de 17 Algériens dont le cas d'un détenu a été définitivement réglé”, a précisé le ministre affirmant que les 16 autres prisonniers algériens “seront transférés en Algérie et aucune institution ne s'y oppose”.
“Leur procès se déroulera en Algérie, conformément à la loi algérienne, dans le cas où ils sont reconnus coupables d'un quelconque crime sans condition ni contrainte de quelque partie que ce soit”, a-t-il souligné.
Il faut savoir que le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, avait indiqué, en juin dernier, que l'Algérie “n'exclut pas la libération prochaine des Algériens détenus à Guantanamo” avant d'annoncer, la semaine écoulée, que l'Algérie et les États-Unis “négocient les conditions de mise à disposition de ces détenus aux autorités de leur pays”.
“À ce jour, les choses sont considérées comme bien avancées, mais ne sont pas finalisées totalement”, avait-t-il relevé. De son côté, l'ambassadeur itinérant américain, M. Clint Williamson, avait indiqué, en avril lors d'une visite en Algérie, avoir discuté avec des responsables algériens, dont Farouk Ksentini, des prisonniers algériens détenus à la base américaine de Guantanamo tout en exprimant le souhait de son pays de voir cette base fermée. Par ailleurs, le ministre de la Justice a souligné la nécessité de prémunir les établissements pénitentiaires contre tout danger inhérent à l'ouverture des centres téléphoniques qui seront mis, à partir d’hier, à la disposition des détenus pour leur permettre de contacter leur famille.
Le ministre a reçu des explications des représentants de l'Office national de l'enseignement et de la formation à distance (Onefd) chargé du projet qui ont affirmé “l'efficacité du système et le risque zéro de cette méthode”. Les techniciens ont précisé que ce système permet l'enregistrement automatique des appels dès la formation des numéros qui ne peuvent en aucun être effacés ou changés.
Le système permet également grâce à un double écouteur, selon les techniciens, de suivre toute la communication et de l'interrompre si nécessaire. Ils ont affirmé la possibilité de réécouter les communications si cela s'avère nécessaire, même après plusieurs années. Le directeur général de l'administration générale des prisons, M. Mokhtar Felioune, a déclaré que les appareils téléphoniques ont été installés depuis un mois environ dans la prison de Serkadji et depuis environ deux semaines dans la prison d'El-Harrach, en tant qu'établissements-pilote et seront opérationnels à partir de ce dimanche. Cette opération sera généralisée aux autres établissements pénitentiaires, en octobre prochain.
Le ministre a reçu des explications des représentants de l'Office national de l'enseignement et de la formation à distance (Onefd) chargé du projet qui ont affirmé “l'efficacité du système et le risque zéro de cette méthode”. Les techniciens ont précisé que ce système permet l'enregistrement automatique des appels dès la formation des numéros qui ne peuvent en aucun être effacés ou changés.
Le système permet également grâce à un double écouteur, selon les techniciens, de suivre toute la communication et de l'interrompre si nécessaire. Ils ont affirmé la possibilité de réécouter les communications si cela s'avère nécessaire, même après plusieurs années. Le directeur général de l'administration générale des prisons, M. Mokhtar Felioune, a déclaré que les appareils téléphoniques ont été installés depuis un mois environ dans la prison de Serkadji et depuis environ deux semaines dans la prison d'El-Harrach, en tant qu'établissements-pilote et seront opérationnels à partir de ce dimanche. Cette opération sera généralisée aux autres établissements pénitentiaires, en octobre prochain.
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