La Cour suprême US a refusé vendredi d'intervenir pour interdire au gouvernement de rapatrier Ahmed Belbacha, un détenu algérien de Guantanamo qui redoute d'être torturé dans son pays.
Arrêté au Pakistan et détenu sur la base navale américaine à Cuba depuis février 2002, Ahmed Belbacha est aujourd'hui désigné comme un "ancien combattant ennemi", un statut qui autorise son renvoi en Algérie.
Craignant des "tortures presque certaines" dans son pays, qu'il a fui dans les années 1990 pour échapper à la fois à l'armée et aux Groupes islamiques armés (GIA), il a saisi la justice américaine pour rester à Guantanamo le temps qu'un autre pays accepte de l'accueillir.
Vendredi, la plus haute juridiction du pays a rejeté son recours, sans explication, tout comme elle avait fait en mai pour un détenu libyen, Abdul Ra’ouf al-Qassim, qui se trouve encore à Guantanamo.
Le gouvernement américain assure qu'il ne renvoie aucun détenu avant d'avoir reçu l'assurance qu'il serait bien traité, mais des avocats et des associations ont régulièrement dénoncé cette position comme hypocrite.
Dans un document déposé jeudi devant la Cour suprême, les avocats de M. Belbacha avaient appuyé leur requête en rappelant les conditions de vie infernales de leur client.
Source : AFP, 11 août 2007
Arrêté au Pakistan et détenu sur la base navale américaine à Cuba depuis février 2002, Ahmed Belbacha est aujourd'hui désigné comme un "ancien combattant ennemi", un statut qui autorise son renvoi en Algérie.
Craignant des "tortures presque certaines" dans son pays, qu'il a fui dans les années 1990 pour échapper à la fois à l'armée et aux Groupes islamiques armés (GIA), il a saisi la justice américaine pour rester à Guantanamo le temps qu'un autre pays accepte de l'accueillir.
Vendredi, la plus haute juridiction du pays a rejeté son recours, sans explication, tout comme elle avait fait en mai pour un détenu libyen, Abdul Ra’ouf al-Qassim, qui se trouve encore à Guantanamo.
Le gouvernement américain assure qu'il ne renvoie aucun détenu avant d'avoir reçu l'assurance qu'il serait bien traité, mais des avocats et des associations ont régulièrement dénoncé cette position comme hypocrite.
Dans un document déposé jeudi devant la Cour suprême, les avocats de M. Belbacha avaient appuyé leur requête en rappelant les conditions de vie infernales de leur client.
Source : AFP, 11 août 2007
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