Le procès de 22 islamistes, dont deux Belges d'origine marocaine, soupçonnés de liens avec Al-Qaïda, a été reporté au 28 septembre après le retrait des avocats pour protester contre la présence de caméras de surveillance dans la salle d'audience.
"La législation marocaine ne fait pas mention de la présence de caméras dans la salle d'audience et sans autorisation du président du tribunal de la Cour d'appel, vous ne pouvez pas les installer", a lancé Me Abdelatif Ouhabi aux juges du tribunal antiterroriste de Salé (près de Rabat) Les magistrats ainsi que le parquet ont affirmé qu'il s'agissait de caméras de surveillance pour la sécurité des tribunaux mais le collectif de défense a refusé de plaider et s'est retiré de l'audience.
Les prévenus, qui ont comparu pour la première fois devant le tribunal, le 14 juillet 2006, ont protesté contre ce retrait. "Nous voulons que ce procès se termine. Nous en avons assez de cette pièce de théâtre qui dure depuis plus d'un an. Nous sommes innocents", a lancé l'un des accusés Farid Moussaid. "Faites venir même les chaînes satellitaires mais qu'on en finisse", a déclaré pour sa part un autre prévenu, Mohamed Mazouz 32 ans, qui fut détenu dans le passé à Guantánamo. Le magistrat a fixé l'audience au 28 septembre et a indiqué qu'il allait écrire au bâtonnier pour qu'il désigne des avocats d'office après le retrait de leurs confrères. Le 29 juin, un incident identique s'était produit lors du procès des 51 islamistes, accusés d'appartenir à la cellule Ansar El Mahdi. Leurs avocats s'étaient aussi retiré de l'audience pour protester contre la présence de caméras. Durant leurs auditions précédentes, les 22 prévenus avaient rejeté les accusations de "liens avec le réseau Al-Qaïda" et d'être des "agents recruteurs" de volontaires pour combattre en Irak. Deux Belges d'origine marocaine, Mohamed Reha et son oncle Mohamed Zemmouri, font partie des 22 prévenus, également poursuivis pour "constitution de bande criminelle dans le but de commettre des actes terroristes" et pour "collecte et gestion de fonds" pour financer des actes terroristes. La police avait "démantelé leur cellule" qui était en cours de constitution en novembre 2005, date de leur arrestation dans différentes villes du Maroc.
Source : AFP, 13 juillet 2007
"La législation marocaine ne fait pas mention de la présence de caméras dans la salle d'audience et sans autorisation du président du tribunal de la Cour d'appel, vous ne pouvez pas les installer", a lancé Me Abdelatif Ouhabi aux juges du tribunal antiterroriste de Salé (près de Rabat) Les magistrats ainsi que le parquet ont affirmé qu'il s'agissait de caméras de surveillance pour la sécurité des tribunaux mais le collectif de défense a refusé de plaider et s'est retiré de l'audience.
Les prévenus, qui ont comparu pour la première fois devant le tribunal, le 14 juillet 2006, ont protesté contre ce retrait. "Nous voulons que ce procès se termine. Nous en avons assez de cette pièce de théâtre qui dure depuis plus d'un an. Nous sommes innocents", a lancé l'un des accusés Farid Moussaid. "Faites venir même les chaînes satellitaires mais qu'on en finisse", a déclaré pour sa part un autre prévenu, Mohamed Mazouz 32 ans, qui fut détenu dans le passé à Guantánamo. Le magistrat a fixé l'audience au 28 septembre et a indiqué qu'il allait écrire au bâtonnier pour qu'il désigne des avocats d'office après le retrait de leurs confrères. Le 29 juin, un incident identique s'était produit lors du procès des 51 islamistes, accusés d'appartenir à la cellule Ansar El Mahdi. Leurs avocats s'étaient aussi retiré de l'audience pour protester contre la présence de caméras. Durant leurs auditions précédentes, les 22 prévenus avaient rejeté les accusations de "liens avec le réseau Al-Qaïda" et d'être des "agents recruteurs" de volontaires pour combattre en Irak. Deux Belges d'origine marocaine, Mohamed Reha et son oncle Mohamed Zemmouri, font partie des 22 prévenus, également poursuivis pour "constitution de bande criminelle dans le but de commettre des actes terroristes" et pour "collecte et gestion de fonds" pour financer des actes terroristes. La police avait "démantelé leur cellule" qui était en cours de constitution en novembre 2005, date de leur arrestation dans différentes villes du Maroc.
Source : AFP, 13 juillet 2007
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