Le Pentagone a défendu une nouvelle fois jeudi 26 juillet le centre de détention controversé de Guantanamo, mettant en avant un rapport interne concluant que la plupart des prisonniers représentent bien une menace.
L'étude réalisée par le Centre sur le terrorisme de l'académie militaire de West Point et commandée par le Pentagone a examiné des documents présentés par l'armée américaine lors des auditions de 516 prisonniers devant des commissions militaires en 2004 et 2005.
A la lecture de ces documents, elle affirme que 73% des détenus étaient une "menace démontrée" et que le reste était des "menaces potentielles" ou des "menaces associées". Seuls six détenus ne posaient pas de menace.
Un porte-parole du Pentagone, Bryan Whitman, a estimé que le processus destiné à examiner le cas de chaque prisonnier était efficace.
L'étude était surtout conçue comme une réponse à une autre étude publiée en 2006 par la faculté de droit de l'Université Seton Hall.
Le rapport de Seton Hall avait conclu que seulement 8% des détenus étaient décrits par l'armée américaine comme des combattants d'Al-Qaïda et que 55% n'avaient pas commis d'actes hostiles contre les Etats-Unis.
L'étude du Pentagone considère comme une "menace démontrée" un détenu qui a combattu, ou s'est entraîné dans un camp d'Al-Qaïda ou des talibans, ou bien a appris à manier des armes lourdes.
Une "menace potentielle" est un détenu qui a eu un rôle de soutien dans un groupe extrémiste, a reçu une formation dans le maniement d'armes légères ou était lié à Al-Qaïda ou d'autres groupes extrémistes.
Une "menace associée" est un détenu qui avait un "lien" avec un membre d'Al-Qaïda ou d'un autre groupe extrémiste, a séjourné dans une maison suspecte, a voyagé dans plus de trois pays ou a transporté de grandes quantités de monnaies étrangères.
Il reste actuellement environ 360 détenus à Guantanamo. Les autres ont été transférés dans leur pays d'origine ou libérés.
Le Centre pour les droits constitutionnels (CCR), qui représente les prisonniers de Guantanamo, a vivement réagi à la publication du rapport du Pentagone, le qualifiant de "campagne de communication bien orchestrée".
Pour le directeur du CCR, Vince Warren, les détenus de Guantanamo sont en fait "des hommes désespérés croyant de moins en moins pouvoir connaître un jour la justice, des hommes qui ont été livrés aux Américains contre d'énormes récompenses parce qu'ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment, ou des hommes qui fuyaient le conflit, ou des hommes qui étaient des cuisiniers, des gardiens de chèvres et autres acteur mineurs".
Plus de cinq ans après l'ouverture de Guantanamo, seuls dix détenus ont été inculpés sur les 786 qui séjournent ou ont séjourné dans le camp, a rappelé M. Warren.
L'étude réalisée par le Centre sur le terrorisme de l'académie militaire de West Point et commandée par le Pentagone a examiné des documents présentés par l'armée américaine lors des auditions de 516 prisonniers devant des commissions militaires en 2004 et 2005.
A la lecture de ces documents, elle affirme que 73% des détenus étaient une "menace démontrée" et que le reste était des "menaces potentielles" ou des "menaces associées". Seuls six détenus ne posaient pas de menace.
Un porte-parole du Pentagone, Bryan Whitman, a estimé que le processus destiné à examiner le cas de chaque prisonnier était efficace.
L'étude était surtout conçue comme une réponse à une autre étude publiée en 2006 par la faculté de droit de l'Université Seton Hall.
Le rapport de Seton Hall avait conclu que seulement 8% des détenus étaient décrits par l'armée américaine comme des combattants d'Al-Qaïda et que 55% n'avaient pas commis d'actes hostiles contre les Etats-Unis.
L'étude du Pentagone considère comme une "menace démontrée" un détenu qui a combattu, ou s'est entraîné dans un camp d'Al-Qaïda ou des talibans, ou bien a appris à manier des armes lourdes.
Une "menace potentielle" est un détenu qui a eu un rôle de soutien dans un groupe extrémiste, a reçu une formation dans le maniement d'armes légères ou était lié à Al-Qaïda ou d'autres groupes extrémistes.
Une "menace associée" est un détenu qui avait un "lien" avec un membre d'Al-Qaïda ou d'un autre groupe extrémiste, a séjourné dans une maison suspecte, a voyagé dans plus de trois pays ou a transporté de grandes quantités de monnaies étrangères.
Il reste actuellement environ 360 détenus à Guantanamo. Les autres ont été transférés dans leur pays d'origine ou libérés.
Le Centre pour les droits constitutionnels (CCR), qui représente les prisonniers de Guantanamo, a vivement réagi à la publication du rapport du Pentagone, le qualifiant de "campagne de communication bien orchestrée".
Pour le directeur du CCR, Vince Warren, les détenus de Guantanamo sont en fait "des hommes désespérés croyant de moins en moins pouvoir connaître un jour la justice, des hommes qui ont été livrés aux Américains contre d'énormes récompenses parce qu'ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment, ou des hommes qui fuyaient le conflit, ou des hommes qui étaient des cuisiniers, des gardiens de chèvres et autres acteur mineurs".
Plus de cinq ans après l'ouverture de Guantanamo, seuls dix détenus ont été inculpés sur les 786 qui séjournent ou ont séjourné dans le camp, a rappelé M. Warren.
Source : AFP, 26 juillet 2007
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