Le porte-parole de la Maison-Blanche a reconnu mardi ne pas savoir comment on déclarait la fin d'une «guerre» contre le terrorisme.
«Je ne sais pas», a répondu Tony Snow à la presse qui l'interrogeait sur l'éventualité que certains suspects de terrorisme restent détenus jusqu'à la fin de la «guerre contre le terrorisme» du président George W. Bush et sur la façon dont on déclare la fin d'une telle guerre. M. Snow a cependant estimé que détenir indéfiniment de présumés terroristes sans les mettre en accusation, comme à Guantanamo, ne discréditait pas le discours de M. Bush sur la propagation de la démocratie. «Cette question n'a pas de sens pour moi. Comment cela pourrait-il être le cas?», a répondu M. Snow. «Est-ce que vous êtes en train de dire que détenir des gens cueillis sur le champ de bataille est une atteinte à la démocratie? Vous plaisantez? Vous parlez des gens coupables de soutenir les talibans?», a-t-il insisté. Les conditions de détention des suspects de terrorisme a valu à l'administration américaine des critiques internationales, y compris de la part de ses alliés, et dernièrement des désaveux juridiques. Une cour d'appel a jugé lundi que l'administration ne pouvait détenir perpétuellement un étranger résidant légalement aux États-Unis sans le mettre en accusation. Ce jugement conteste de facto les pouvoirs exceptionnels que revendique M. Bush dans la lutte contre le terrorisme. M. Snow a reconnu que la politique américaine à cet égard était «impopulaire». Il a invoqué «une longue pratique» et des «précédents» de telles détentions en temps de guerre dans l'histoire américaine. Il a répété que M. Bush voudrait fermer Guantanamo et que le nombre de détenus diminue «lentement» au gré des mises en accusation, des libérations ou des extraditions vers les pays d'origine quand cela est possible.
Source : AFP, 12 juin 2007
«Je ne sais pas», a répondu Tony Snow à la presse qui l'interrogeait sur l'éventualité que certains suspects de terrorisme restent détenus jusqu'à la fin de la «guerre contre le terrorisme» du président George W. Bush et sur la façon dont on déclare la fin d'une telle guerre. M. Snow a cependant estimé que détenir indéfiniment de présumés terroristes sans les mettre en accusation, comme à Guantanamo, ne discréditait pas le discours de M. Bush sur la propagation de la démocratie. «Cette question n'a pas de sens pour moi. Comment cela pourrait-il être le cas?», a répondu M. Snow. «Est-ce que vous êtes en train de dire que détenir des gens cueillis sur le champ de bataille est une atteinte à la démocratie? Vous plaisantez? Vous parlez des gens coupables de soutenir les talibans?», a-t-il insisté. Les conditions de détention des suspects de terrorisme a valu à l'administration américaine des critiques internationales, y compris de la part de ses alliés, et dernièrement des désaveux juridiques. Une cour d'appel a jugé lundi que l'administration ne pouvait détenir perpétuellement un étranger résidant légalement aux États-Unis sans le mettre en accusation. Ce jugement conteste de facto les pouvoirs exceptionnels que revendique M. Bush dans la lutte contre le terrorisme. M. Snow a reconnu que la politique américaine à cet égard était «impopulaire». Il a invoqué «une longue pratique» et des «précédents» de telles détentions en temps de guerre dans l'histoire américaine. Il a répété que M. Bush voudrait fermer Guantanamo et que le nombre de détenus diminue «lentement» au gré des mises en accusation, des libérations ou des extraditions vers les pays d'origine quand cela est possible.
Source : AFP, 12 juin 2007
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