Les autorités tunisiennes ont critiqué jeudi la décision d'une juge fédérale américaine qui a interdit le rapatriement de Mohammed Rahman, un détenu tunisien de Guantanamo qui redoute d'être maltraité ou torturé dans son pays.
"Les instances judicaires étrangères devraient faire preuve de davantage de prudence, et éviter de relayer des allégations dénuées de tout fondement", a-t-on indiqué de source officielle à Tunis, en allusion à la décision, sans précédent, de la juge Gladys Kessler sur le sort d'un prisonnier de Guantanamo.
Jusqu'à présent, la justice américaine avait refusé d'intervenir pour empêcher les transferts de prisonniers, dont une cinquantaine originaires de Chine, Algérie, Libye, Tunisie et Ouzbékistan ne veulent pas retourner dans leur pays, selon l'association Human Rights Watch.
Les autorités tunisiennes affirment que "la torture et les mauvais traitements sont des pratiques répréhensibles en Tunisie" et sont "passibles de peines criminelles".
"La Tunisie respecte la dignité humaine, dans les textes comme dans la pratique", a assuré la même source, ajoutant que "les personnes privées de leur liberté bénéficient de tous les droits qui leur sont reconnus par la loi".
Notant que le Comité international du croissant rouge visite "régulièrement" les prisons tunisiennes, les autorités affirment que les deux anciens détenus de Guantanamo déjà rapatriés "jouissent de toutes les garanties d'un procès équitable et de conditions normales de détention".
Détenu sur la base navale américaine à Cuba depuis plusieurs années, Mohamed Rahman a appris en mai que le gouvernement américain ne le suspectait plus de terrorisme et prévoyait de le renvoyer en Tunisie, rappelle la juge Gladys Kessler dans sa décision publiée mardi.
Mais en 2005, la Tunisie a jugé et condamné par contumace M. Rahman à 20 ans de prison, essentiellement grâce aux éléments transmis par les Etats-Unis, ces mêmes éléments qui ont conduit le gouvernement américain à envisager sa libération.
Les avocats de M. Rahman ont fait valoir qu'un rapatriement équivaudrait à une condamnation à mort en raison de sa santé fragile et des risques de torture qu'il encourt.
Le gouvernement a répondu que les Etats-Unis ne rapatriaient aucun détenu avant d'avoir obtenu des assurances qu'il serait bien traité, estimant que la juge n'avait pas autorité sur un détenu de Guantanamo.
"Les instances judicaires étrangères devraient faire preuve de davantage de prudence, et éviter de relayer des allégations dénuées de tout fondement", a-t-on indiqué de source officielle à Tunis, en allusion à la décision, sans précédent, de la juge Gladys Kessler sur le sort d'un prisonnier de Guantanamo.
Jusqu'à présent, la justice américaine avait refusé d'intervenir pour empêcher les transferts de prisonniers, dont une cinquantaine originaires de Chine, Algérie, Libye, Tunisie et Ouzbékistan ne veulent pas retourner dans leur pays, selon l'association Human Rights Watch.
Les autorités tunisiennes affirment que "la torture et les mauvais traitements sont des pratiques répréhensibles en Tunisie" et sont "passibles de peines criminelles".
"La Tunisie respecte la dignité humaine, dans les textes comme dans la pratique", a assuré la même source, ajoutant que "les personnes privées de leur liberté bénéficient de tous les droits qui leur sont reconnus par la loi".
Notant que le Comité international du croissant rouge visite "régulièrement" les prisons tunisiennes, les autorités affirment que les deux anciens détenus de Guantanamo déjà rapatriés "jouissent de toutes les garanties d'un procès équitable et de conditions normales de détention".
Détenu sur la base navale américaine à Cuba depuis plusieurs années, Mohamed Rahman a appris en mai que le gouvernement américain ne le suspectait plus de terrorisme et prévoyait de le renvoyer en Tunisie, rappelle la juge Gladys Kessler dans sa décision publiée mardi.
Mais en 2005, la Tunisie a jugé et condamné par contumace M. Rahman à 20 ans de prison, essentiellement grâce aux éléments transmis par les Etats-Unis, ces mêmes éléments qui ont conduit le gouvernement américain à envisager sa libération.
Les avocats de M. Rahman ont fait valoir qu'un rapatriement équivaudrait à une condamnation à mort en raison de sa santé fragile et des risques de torture qu'il encourt.
Le gouvernement a répondu que les Etats-Unis ne rapatriaient aucun détenu avant d'avoir obtenu des assurances qu'il serait bien traité, estimant que la juge n'avait pas autorité sur un détenu de Guantanamo.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire