Le mouvement est parti le 25 septembre de la prison de Salé, où les islamistes détenus dénoncent les multiples violations de leurs droits, de leur intégrité et de leur dignité. Certains détenus ont été transférés vers des destinations inconnues, d’autres hospitalisés. L’administration pénitentiaire a répondu à cette grève par des violences.Le mouvement s’est étendu le 17 octobre à la prison d’Aïn Bourja, à Casablanca, où le four est éteint, la cuisine fermée, les détenus ne sortant de leurs cellules que pour les prières.Parmi les détenus en grève de trouve Abou Elkassim Britel, qui connaît bien les conditions régnant à la prison de Salé, où il se trouvait encore l’année dernière. En mars 2004, il y a subi un violent tabassage alors qu’il avait les yeux bandés et les mains menottées, et les tortionnaires lui ont coupé la barbe au couteau en le couvrant d’insultes. Sa femme Khadija écrit : « J’espère que mon mari résistera, que son physique déjà éprouvé ne cèdera pas, car il s’agit de sa troisième grève de la faim. »
dimanche 21 octobre 2007
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