Le réseau de prisons secrètes de la CIA est encore actif et au moins un dirigeant d'Al Qaïda y a été retenu depuis que George Bush en a admis l'existence, a reconnu un responsable américain.
Jeudi, le New York Times a rapporté que la CIA s'opposait à la pratique consistant à détenir des prisonniers dans des centres situés à l'étranger mais que le département de la Justice, alors dirigé par l'ex-attorney general, Alberto Gonzales, avait soutenu ce programme et les "pratiques d'interrogatoires poussés".
Révélé en 2005 par le Washington Post, le réseau de prisons secrètes de la CIA avait suscité les critiques de la communauté internationale, qui soupçonnait la Maison blanche de cautionner la torture.
Bush avait alors déclaré que les 14 individus soupçonnés de terrorisme détenus dans les prisons secrètes avaient depuis été conduits sur la base de Guantanamo mais en avril le département de la Défense a annoncé qu'un dirigeant présumé d'Al Qaïda avait passé plusieurs mois dans un centre de la CIA avant d'être transféré.
Selon un responsable américain de la lutte anti-terroriste, interrogé sur le programme de détention, "fin 2006, Abdel Hadi al Iraki, un dirigeant d'Al Qaïda qui a planifié et ordonné des attaques contre les soldats US, a été capturé et remis à la CIA. Ce vétéran du Djihad a été transféré à Guantanamo."
En mai, un autre dirigeant d'Al Qaïda avait avancé que des Irakiens arrêtés en Turquie étaient détenus par les Américains.
On ne sait pas si d'autres individus sont encore dans les prisons secrètes. Un porte-parole de la CIA, George Little, a déclaré que l'agence "ne commentait pas ce genre de questions."
"La détention de terroristes et le programme d'interrogatoire sont menés de manière tout à fait légale, avec beaucoup d'attention."
INTERROGATOIRES MUSCLES
Dana Perino, porte-parole de la Maison blanche, a également éludé le sujet. "Nous n'avons pas pour habitude d'envoyer un communiqué de presse à chaque fois que nous faisons un prisonnier."
Elle a toutefois tenu à préciser que "ce pays ne pratiquait pas la torture, cela ne fait pas partie des pratiques américaines et nous ne le faisons pas."
Selon le New York Times, un mémo secret du département de la Justice diffère de la version officielle, qui qualifie la torture "d'exécrable".
Ce mémo autorise le recours à des interrogatoires musclés, qui peuvent comprendre des coups au visage, des simulations de noyade, et l'exposition à des températures glaciales.
En juillet, le président Bush a ordonné à la CIA de conformer ses interrogatoires aux conventions de Genève qui interdisent la torture.
Jeudi, le New York Times a rapporté que la CIA s'opposait à la pratique consistant à détenir des prisonniers dans des centres situés à l'étranger mais que le département de la Justice, alors dirigé par l'ex-attorney general, Alberto Gonzales, avait soutenu ce programme et les "pratiques d'interrogatoires poussés".
Révélé en 2005 par le Washington Post, le réseau de prisons secrètes de la CIA avait suscité les critiques de la communauté internationale, qui soupçonnait la Maison blanche de cautionner la torture.
Bush avait alors déclaré que les 14 individus soupçonnés de terrorisme détenus dans les prisons secrètes avaient depuis été conduits sur la base de Guantanamo mais en avril le département de la Défense a annoncé qu'un dirigeant présumé d'Al Qaïda avait passé plusieurs mois dans un centre de la CIA avant d'être transféré.
Selon un responsable américain de la lutte anti-terroriste, interrogé sur le programme de détention, "fin 2006, Abdel Hadi al Iraki, un dirigeant d'Al Qaïda qui a planifié et ordonné des attaques contre les soldats US, a été capturé et remis à la CIA. Ce vétéran du Djihad a été transféré à Guantanamo."
En mai, un autre dirigeant d'Al Qaïda avait avancé que des Irakiens arrêtés en Turquie étaient détenus par les Américains.
On ne sait pas si d'autres individus sont encore dans les prisons secrètes. Un porte-parole de la CIA, George Little, a déclaré que l'agence "ne commentait pas ce genre de questions."
"La détention de terroristes et le programme d'interrogatoire sont menés de manière tout à fait légale, avec beaucoup d'attention."
INTERROGATOIRES MUSCLES
Dana Perino, porte-parole de la Maison blanche, a également éludé le sujet. "Nous n'avons pas pour habitude d'envoyer un communiqué de presse à chaque fois que nous faisons un prisonnier."
Elle a toutefois tenu à préciser que "ce pays ne pratiquait pas la torture, cela ne fait pas partie des pratiques américaines et nous ne le faisons pas."
Selon le New York Times, un mémo secret du département de la Justice diffère de la version officielle, qui qualifie la torture "d'exécrable".
Ce mémo autorise le recours à des interrogatoires musclés, qui peuvent comprendre des coups au visage, des simulations de noyade, et l'exposition à des températures glaciales.
En juillet, le président Bush a ordonné à la CIA de conformer ses interrogatoires aux conventions de Genève qui interdisent la torture.
Source : Reuters, 4 octobre 2007
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