par APS, mardi 23 octobre 2012
ALGER - Le procès d’un ex-détenu de
Guantanamo, Sofiane Hadarbache, accusé d’"appartenance à un groupe
terroriste activant à l’étranger et faux et usage de faux", aura lieu le
20 novembre prochain, selon le rôle de la troisième session criminelle
de 2012.
Le 4 novembre 2010, la même instance
avait prononcé l’"acquittement" en faveur de Sofiane Hadarbache dans
cette même affaire. Ce jugement avait fait l’objet d’un pourvoi en
cassation par le ministère public, accepté par la Cour Suprême.
Selon l’arrêt de renvoi, les faits remontent à 1999, année ou l’accusé avait quitté l’Algérie à destination de la France à la recherche d’un emploi.
En 2000, il s’est rendu en grande Bretagne, puis a Peshawar au Pakistan avant de se rendre en Afghanistan.
L’accusé a reconnu —selon la même source—avoir été entraîné a l’utilisation d’armes de type kalachnikov par un dénommé Mohamed El Djazairi, affirmant que la question de constitution d’un groupe armé ou de mener combat contre quiconque ne lui avait jamais été évoquée.
Il a, en outre, nié tout lien avec des groupes terroristes aussi bien a l’intérieur ou a l’extérieur du pays, soulignant que l’entraînement militaire qu’il avait effectué n’avait duré que quelques heures et s’était limité au maniement des armes.
Il faut préciser qu’en raison d’une blessure que l’accusé avait reçue à la tête provoquée par des éclats d’une bombe suite à un raid américain en Afghanistan, ce dernier souffre depuis lors de troubles mentaux graves qui nécessitent son internement dans un établissement spécialisé.
" Depuis le retour de mon fils de cette prison, il souffre d’accès de violence constituant une menace pour toute sa famille car son comportement est toujours imprévisible et violent", a déclaré à l’APS le père de Sofiane Hadarbache.
" L’esprit de mon fils se trouve toujours à Guantanamo comme si ses tortures continuent dans le temps, il ne dort plus, il reste enfermé dans sa chambre en laissant les lumières toujours allumées nuit et jour, il est devenu une charge pour sa famille", affirme le père de Sofiane avec tristesse.
Interné temporairement et à plusieurs reprises dans un hôpital psychiatrique, d’ailleurs sans espoir de guérison, selon ses médecins, Sofiane Hadarbache refuse toujours d’y demeurer, "il a ainsi menace son propre père de le tuer au cas ou il serait interné de force", selon son père toujours.
Selon l’arrêt de renvoi, les faits remontent à 1999, année ou l’accusé avait quitté l’Algérie à destination de la France à la recherche d’un emploi.
En 2000, il s’est rendu en grande Bretagne, puis a Peshawar au Pakistan avant de se rendre en Afghanistan.
L’accusé a reconnu —selon la même source—avoir été entraîné a l’utilisation d’armes de type kalachnikov par un dénommé Mohamed El Djazairi, affirmant que la question de constitution d’un groupe armé ou de mener combat contre quiconque ne lui avait jamais été évoquée.
Il a, en outre, nié tout lien avec des groupes terroristes aussi bien a l’intérieur ou a l’extérieur du pays, soulignant que l’entraînement militaire qu’il avait effectué n’avait duré que quelques heures et s’était limité au maniement des armes.
Il faut préciser qu’en raison d’une blessure que l’accusé avait reçue à la tête provoquée par des éclats d’une bombe suite à un raid américain en Afghanistan, ce dernier souffre depuis lors de troubles mentaux graves qui nécessitent son internement dans un établissement spécialisé.
" Depuis le retour de mon fils de cette prison, il souffre d’accès de violence constituant une menace pour toute sa famille car son comportement est toujours imprévisible et violent", a déclaré à l’APS le père de Sofiane Hadarbache.
" L’esprit de mon fils se trouve toujours à Guantanamo comme si ses tortures continuent dans le temps, il ne dort plus, il reste enfermé dans sa chambre en laissant les lumières toujours allumées nuit et jour, il est devenu une charge pour sa famille", affirme le père de Sofiane avec tristesse.
Interné temporairement et à plusieurs reprises dans un hôpital psychiatrique, d’ailleurs sans espoir de guérison, selon ses médecins, Sofiane Hadarbache refuse toujours d’y demeurer, "il a ainsi menace son propre père de le tuer au cas ou il serait interné de force", selon son père toujours.
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