Six agents de Scotland Yard auraient utilisé à plusieurs reprises la technique de simulation de noyade, dite du waterboarding, contre quatre suspects. Ils ont été suspendus.
Alors même que la Grande-Bretagne enquête sur des actes de torture présumés perpétrés par l'armée américaine sur un ex-détenu de Guantanamo, la police londonienne royaume se retrouve elle-même au cœur d'une affaire similaire. Selon la presse britannique, six officiers d'Enfield, au nord de la capitale, sont accusés d'avoir utilisé à plusieurs reprises la technique d'interrogation, dite du waterboarding, ou simulation de noyade.
Cette technique controversée a notamment été utilisée à de multiples reprises par la CIA, avant d'être condamnée et assimilée à un acte de torture par Barack Obama.
D'après le Daily Mail et le Times, ces policiers se seraient livrés à ces pratiques sur quatre suspects, la plupart étrangers, dans le cadre d'opérations de lutte contre le trafic de drogue, le 4 novembre 2008.
«Il semble que plusieurs officiers de cette brigade étaient complètement hors de contrôle», affirme une source proche de l'enquête, au Daily Mail.
Enquête de corruption
Ces hommes ont tous été suspendus de leur fonction, mais n'ont pas été arrêtés. Ils font l'objet depuis le 3 avril d'une enquête de la police des polices britannique, la Independent Police Complaints Commission (IPCC), qui prend cette affaire «très sérieusement».
«C'est une enquête criminelle en cours et les six officiers seront interrogés comme tels», a précisé au Times l'IPCC.
Ce n'est pas la première fois que la brigade d'Enfield fait parler d'elle : en plus d'être au cœur d'une vaste enquête de corruption, neuf de ses officiers ont été suspendus dans une affaire de vols et de racket, en février dernier.
Ces accusations plongent de nouveau Scotland Yard dans l'embarras. Les quatre premiers mois de son nouveau chef, Sir Paul Stephenson, ont déjà été émaillés d'une série de polémiques et de violences policières présumées, à commencer par l'affaire de la mort d'un manifestant du G20 de Londres.
Son prédécesseur, Sir Ian Blair, avait déjà dû démissionner en octobre 2008, après avoir été accusé de racisme et mis en cause dans une affaire de bavure policière.
Alors même que la Grande-Bretagne enquête sur des actes de torture présumés perpétrés par l'armée américaine sur un ex-détenu de Guantanamo, la police londonienne royaume se retrouve elle-même au cœur d'une affaire similaire. Selon la presse britannique, six officiers d'Enfield, au nord de la capitale, sont accusés d'avoir utilisé à plusieurs reprises la technique d'interrogation, dite du waterboarding, ou simulation de noyade.
Cette technique controversée a notamment été utilisée à de multiples reprises par la CIA, avant d'être condamnée et assimilée à un acte de torture par Barack Obama.
D'après le Daily Mail et le Times, ces policiers se seraient livrés à ces pratiques sur quatre suspects, la plupart étrangers, dans le cadre d'opérations de lutte contre le trafic de drogue, le 4 novembre 2008.
«Il semble que plusieurs officiers de cette brigade étaient complètement hors de contrôle», affirme une source proche de l'enquête, au Daily Mail.
Enquête de corruption
Ces hommes ont tous été suspendus de leur fonction, mais n'ont pas été arrêtés. Ils font l'objet depuis le 3 avril d'une enquête de la police des polices britannique, la Independent Police Complaints Commission (IPCC), qui prend cette affaire «très sérieusement».
«C'est une enquête criminelle en cours et les six officiers seront interrogés comme tels», a précisé au Times l'IPCC.
Ce n'est pas la première fois que la brigade d'Enfield fait parler d'elle : en plus d'être au cœur d'une vaste enquête de corruption, neuf de ses officiers ont été suspendus dans une affaire de vols et de racket, en février dernier.
Ces accusations plongent de nouveau Scotland Yard dans l'embarras. Les quatre premiers mois de son nouveau chef, Sir Paul Stephenson, ont déjà été émaillés d'une série de polémiques et de violences policières présumées, à commencer par l'affaire de la mort d'un manifestant du G20 de Londres.
Son prédécesseur, Sir Ian Blair, avait déjà dû démissionner en octobre 2008, après avoir été accusé de racisme et mis en cause dans une affaire de bavure policière.
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