Le présumé terroriste canadien Omar Khadr soutient qu'il a été torturé lors d'interrogatoires par des Américains qui lui ont notamment poussé le visage contre un mur jusqu'à ce qu'il s'évanouisse, et l'ont menacé de viol.
Dans une déclaration sous serment, divulguée mardi, il raconte par le menu ce qui s'est passé après sa capture au cours d'un combat en Afghanistan le 27 juillet 2002. La fusillade a pris fin quand des soldats américains lui ont tiré deux balles dans le dos.
Demeuré inconscient pendant une semaine à la suite de ses blessures, Khadr soutient que les interrogatoires ont commencé alors qu'il était encore sur une civière et qu'il a pleuré à cause de la douleur qui lui était infligée au cours de ces séances.
Plusieurs des techniques spécifiques employées par les soldats américains ont été masquées par l'armée avant que le document ne soit rendu public. Mais on y lit que Khadr a "compris immédiatement" qu'il avait intérêt à dire à ses interrogateurs ce qu'ils voulaient entendre s'il voulait éviter d'être torturé.
Khadr, alors âgé de 15 ans, estime avoir été interrogé 42 fois au cours des trois mois qu'il a passés dans les installations américaines à Bagram, près de Kaboul, en Afghanistan, avant d'être transféré au camp de Guantanamo, à Cuba.
On a appris la semaine dernière en commission militaire que son principal interrogateur à Bagram était le sergent Joshua Claus, qui a été traduit en cour martiale après la mort d'un prisonnier afghan en détention.
Les interrogateurs l'ont arraché à sa civière, lui ont jeté de l'eau froide sur le corps et ont fait entrer des chiens qui aboyaient dans la pièce, tandis qu'il avait la tête couverte d'un sac, selon Khadr. Ils l'ont forcé à transporter des seaux d'eau alors qu'il était encore blessé, et le réveillaient au milieu de la nuit pour l'obliger à nettoyer le plancher jusqu'à l'aube.
"A plusieurs occasions à Bagram, les interrogateurs ont menacé de me faire violer ou de m'envoyer dans d'autres pays comme l'Egypte, la Syrie, la Jordanie ou Israël pour être violé", dit-il. Il a aussi dit qu'à de nombreuses reprises pendant les interrogatoires, on lui a refusé le droit d'utiliser les toilettes, et qu'il s'est souillé en urinant.
Plusieurs des allégations de Khadr ont été rendues publiques au fil des ans par ses avocats, dont un épisode, à Guantanamo, où il aurait été traîné dans tous les sens comme une serpillière humaine sur un plancher mouillé d'urine, entre autres.
Dans une déclaration sous serment, divulguée mardi, il raconte par le menu ce qui s'est passé après sa capture au cours d'un combat en Afghanistan le 27 juillet 2002. La fusillade a pris fin quand des soldats américains lui ont tiré deux balles dans le dos.
Demeuré inconscient pendant une semaine à la suite de ses blessures, Khadr soutient que les interrogatoires ont commencé alors qu'il était encore sur une civière et qu'il a pleuré à cause de la douleur qui lui était infligée au cours de ces séances.
Plusieurs des techniques spécifiques employées par les soldats américains ont été masquées par l'armée avant que le document ne soit rendu public. Mais on y lit que Khadr a "compris immédiatement" qu'il avait intérêt à dire à ses interrogateurs ce qu'ils voulaient entendre s'il voulait éviter d'être torturé.
Khadr, alors âgé de 15 ans, estime avoir été interrogé 42 fois au cours des trois mois qu'il a passés dans les installations américaines à Bagram, près de Kaboul, en Afghanistan, avant d'être transféré au camp de Guantanamo, à Cuba.
On a appris la semaine dernière en commission militaire que son principal interrogateur à Bagram était le sergent Joshua Claus, qui a été traduit en cour martiale après la mort d'un prisonnier afghan en détention.
Les interrogateurs l'ont arraché à sa civière, lui ont jeté de l'eau froide sur le corps et ont fait entrer des chiens qui aboyaient dans la pièce, tandis qu'il avait la tête couverte d'un sac, selon Khadr. Ils l'ont forcé à transporter des seaux d'eau alors qu'il était encore blessé, et le réveillaient au milieu de la nuit pour l'obliger à nettoyer le plancher jusqu'à l'aube.
"A plusieurs occasions à Bagram, les interrogateurs ont menacé de me faire violer ou de m'envoyer dans d'autres pays comme l'Egypte, la Syrie, la Jordanie ou Israël pour être violé", dit-il. Il a aussi dit qu'à de nombreuses reprises pendant les interrogatoires, on lui a refusé le droit d'utiliser les toilettes, et qu'il s'est souillé en urinant.
Plusieurs des allégations de Khadr ont été rendues publiques au fil des ans par ses avocats, dont un épisode, à Guantanamo, où il aurait été traîné dans tous les sens comme une serpillière humaine sur un plancher mouillé d'urine, entre autres.
Source : La Presse canadienne
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