La Maison blanche a défendu mercredi la pratique du "waterboarding", qui consiste à simuler la noyade, assurant que c'était légal, et non une torture comme certains l'affirment, et que cela avait permis de sauver des Américains.
Le président George W. Bush pourrait autoriser le "waterboarding" dans l'avenir à l'encontre de suspects de terrorisme, en fonction de certaines "circonstances", notamment si les autorités ont la conviction qu'une attaque "imminente" se prépare, selon le porte-parole adjoint de la Maison Blanche Tony Fratto.
Mardi, l'administration Bush a reconnu pour la première fois avoir pratiqué sur trois suspects de terrorisme cette technique d'interrogatoire considérée comme de la torture.
Les enquêteurs de la CIA pourraient avoir de nouveau recours au "waterboarding", mais ils auraient besoin du feu vert du président pour le faire, a précisé mercredi Tony Fratto.
A Genève, Manfred Nowak, rapporteur spécial de l'ONU sur la torture, a critiqué la position de la Maison Blanche sur cette question, exhortant l'administration Bush à renoncer à défendre ces méthodes d'interrogatoires "injustifiables".
"C'est absolument inacceptable dans le cadre de la législation internationale en matière des droits de l'homme", a-t-il affirmé.
Devant la commission du renseignement du Sénat mardi, le directeur de la CIA Michael Hayden est devenu le premier officiel du gouvernement à reconnaître publiquement que l'agence a pratiqué le "waterboarding", ou noyade simulée, sur trois membres présumés d'Al-Qaïda -Khalid Sheik Mohammed, le cerveau présumé des attentats du 11 septembre 2001, ainsi qu'Abou Zoubaïda et Abd al-Rahim al-Nashiri.
Pour tout savoir sur le "waterboarding", cliquer sur ce mot ci-dessous.
jeudi 7 février 2008
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