Gaetan Mootoo, en visite à Nouakchott à la tête d'une délégation d'Amnesty international, a demandé lundi "aux autorités mauritaniennes d'intercéder pour que les deux Mauritaniens se trouvant encore à Guantanamo", a-t-on appris de sources officielles. M. Mootoo, reçu lundi soir par le chef de l'Etat mauritanien Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, a révélé avoir salué, au cours de l'audience avec dernier, "le retour d'un Mauritanien qui était à Guantanamo" et demandé "aux autorités mauritaniennes d'intercéder pour que les deux Mauritaniens se trouvant encore" dans cette prison puissent revenir.
A sa sortie d'audience, M. Mootoo a fait une déclaration à l'Agence mauritanienne d'Information, dans laquelle il a indiqué être venu pour échanger avec les autorités mauritaniennes au sujet des préoccupations dans ce pays, notamment les questions liées au passif humanitaire dans les années 80. "Nous avons soulevé également la question du retour des réfugiés", a-t-il ajouté, précisant que l'entretien a aussi porté sur les violations des droits de l'homme pendant la période passée.
"Nous avons aussi salué la décision des autorités de criminaliser l'esclavage", a-t-il souligné, ajoutant avoir eu, avec le président mauritanien, "un échange utile sur la peine de mort pour que la Mauritanie continue d'observer ce moratoire de facto".
A sa sortie d'audience, M. Mootoo a fait une déclaration à l'Agence mauritanienne d'Information, dans laquelle il a indiqué être venu pour échanger avec les autorités mauritaniennes au sujet des préoccupations dans ce pays, notamment les questions liées au passif humanitaire dans les années 80. "Nous avons soulevé également la question du retour des réfugiés", a-t-il ajouté, précisant que l'entretien a aussi porté sur les violations des droits de l'homme pendant la période passée.
"Nous avons aussi salué la décision des autorités de criminaliser l'esclavage", a-t-il souligné, ajoutant avoir eu, avec le président mauritanien, "un échange utile sur la peine de mort pour que la Mauritanie continue d'observer ce moratoire de facto".
Source : XINHUA, 5 février 2008
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