Les avocats d`Omar Khadr, un jeune Canadien accusé de terrorisme et détenu à Guantanamo, ont annoncé lundi avoir demandé l`annulation des poursuites, arguant que leur client était un enfant soldat qui ne relevait pas d`un tribunal militaire d`exception. Selon les avocats, une audience est prévue le 4 février sur la base navale américaine de Guantanamo à Cuba pour examiner le recours.
Omar Khadr avait 15 ans quand il a été arrêté en 2002 en Afghanistan. Il est accusé d`avoir fabriqué des explosifs et d`avoir tué un soldat américain en lançant une grenade lors de son arrestation. Dans un nouveau recours déposé vendredi, les avocats de M. Khadr ont demandé au colonel Peter Brownback, le juge du tribunal militaire d`exception chargé du dossier, d`annuler les poursuites, au motif que la loi de 2006 qui a créé les tribunaux ne leur a pas donné autorité pour juger les mineurs.
Si le juge considère qu`il a autorité sur Omar Khadr, il deviendra "le premier dans l`histoire occidentale à présider un procès pour des crimes de guerre reprochés à un enfant", font valoir les avocats dans leur recours, expliquant qu`Omar Khadr était d`abord une victime utilisée par Al-Qaïda.
Des parlementaires et des professeurs de droit canadiens, ainsi que le Français Robert Badinter, ancien président du Conseil constitutionnel, ont soutenu la démarche de la défense.
Omar Khadr avait 15 ans quand il a été arrêté en 2002 en Afghanistan. Il est accusé d`avoir fabriqué des explosifs et d`avoir tué un soldat américain en lançant une grenade lors de son arrestation. Dans un nouveau recours déposé vendredi, les avocats de M. Khadr ont demandé au colonel Peter Brownback, le juge du tribunal militaire d`exception chargé du dossier, d`annuler les poursuites, au motif que la loi de 2006 qui a créé les tribunaux ne leur a pas donné autorité pour juger les mineurs.
Si le juge considère qu`il a autorité sur Omar Khadr, il deviendra "le premier dans l`histoire occidentale à présider un procès pour des crimes de guerre reprochés à un enfant", font valoir les avocats dans leur recours, expliquant qu`Omar Khadr était d`abord une victime utilisée par Al-Qaïda.
Des parlementaires et des professeurs de droit canadiens, ainsi que le Français Robert Badinter, ancien président du Conseil constitutionnel, ont soutenu la démarche de la défense.
Source : AngolaPress, 21 janvier 2008
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