Nairobi, Kenya - Un tribunal kenyan s'est déclaré incompétent pour traiter la requête déposée par la famille d'un présumé agent d'al-Qaïda, actuellement détenu dans une prison américaine.
Le suspect Abdul Malik, un Kenyan, est accusé d'avoir participé à un attentat meurtrier en 2002 contre un hôtel du Kenya dans lequel 15 personnes ont été tuées.
Les autorités américaines avaient annoncé au mois de mars qu'il avait été transféré aux Etats-Unis et envoyé au centre de détention de Guantanamo à Cuba.
Sa famille au Kenya, convaincue de son innocence, exige que le suspect soit présenté devant un tribunal au Kenya pour déterminer si sa détention est légale.
Le juge de la Haute Cour, Jacton Ojwang, a déclaré qu'il n'était pas de sa compétence d'ordonner que M. Malik soit traduit en justice.
Il a également décliné d'ordonner au ministre kenyan de la Sécurité intérieure, John Michuki et au chef de la Police anti-terrorisme Nicholas Kamwende, entre autres officiels, de témoigner devant un tribunal et de produire des procès-verbaux de toute correspondance entre le Kenya et les Etats-Unis à propos de M. Malik.
Au début de l'année, la Police kenyane avait déclaré au tribunal avoir arrêté M. Malik en février avant de le libérer 14 jours plus tard.
A l'époque, le juge avait estimé que les droits de M. Malik avaient été violés et recommandé qu'une loi soit promulguée pour réglementer "l'exercice du pouvoir discrétionnaire de placer les Kenyans au- dessus de la compétence des tribunaux locaux", pour s'assurer que les droits des suspects soient protégés à l'avenir.
L'avocat Harun Ndubi, qui représente la famille, a déclaré qu'il allait déposer une demande pour savoir si les droits constitutionnels de M. Malik avaient été violés à la suite de la mort de 225 personnes dans l'attentat de 1998 contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie.
M. Malik était impliqué dans l'attentat à la voiture piégée de 2002 contre un hôtel de la ville portuaire de Mombasa.
Source : Panapress, 22/11/2007
Le suspect Abdul Malik, un Kenyan, est accusé d'avoir participé à un attentat meurtrier en 2002 contre un hôtel du Kenya dans lequel 15 personnes ont été tuées.
Les autorités américaines avaient annoncé au mois de mars qu'il avait été transféré aux Etats-Unis et envoyé au centre de détention de Guantanamo à Cuba.
Sa famille au Kenya, convaincue de son innocence, exige que le suspect soit présenté devant un tribunal au Kenya pour déterminer si sa détention est légale.
Le juge de la Haute Cour, Jacton Ojwang, a déclaré qu'il n'était pas de sa compétence d'ordonner que M. Malik soit traduit en justice.
Il a également décliné d'ordonner au ministre kenyan de la Sécurité intérieure, John Michuki et au chef de la Police anti-terrorisme Nicholas Kamwende, entre autres officiels, de témoigner devant un tribunal et de produire des procès-verbaux de toute correspondance entre le Kenya et les Etats-Unis à propos de M. Malik.
Au début de l'année, la Police kenyane avait déclaré au tribunal avoir arrêté M. Malik en février avant de le libérer 14 jours plus tard.
A l'époque, le juge avait estimé que les droits de M. Malik avaient été violés et recommandé qu'une loi soit promulguée pour réglementer "l'exercice du pouvoir discrétionnaire de placer les Kenyans au- dessus de la compétence des tribunaux locaux", pour s'assurer que les droits des suspects soient protégés à l'avenir.
L'avocat Harun Ndubi, qui représente la famille, a déclaré qu'il allait déposer une demande pour savoir si les droits constitutionnels de M. Malik avaient été violés à la suite de la mort de 225 personnes dans l'attentat de 1998 contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie.
M. Malik était impliqué dans l'attentat à la voiture piégée de 2002 contre un hôtel de la ville portuaire de Mombasa.
Source : Panapress, 22/11/2007
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