L'ex-chauffeur d'Oussama ben Laden, Salim Hamdan, dont le procès doit s'ouvrir lundi devant une commission militaire à Guantanamo, a affirmé avoir été humilié par une femme lors d'un interrogatoire et évoqué d'autres mauvais traitements, selon la presse américaine mercredi.
Un juge fédéral doit décider vendredi si le procès de M. Hamdan, le premier depuis l'ouverture du camp de détention à Cuba fin 2001, peut ou non s'ouvrir. Dans l'attente, sur place, les audiences préliminaires s'enchaînent cette semaine.
Selon les journalistes américains présents à Guantanamo, Salim Hamdan a raconté mardi comment il avait été humilié par une femme lors d'un interrogatoire.
"Elle s'approchait très près de moi, avec tout son corps", a-t-il rapporté, précisant qu'elle lui touchait la cuisse, selon le Washington Post. "Je ne pouvais rien faire, j'avais peur des soldats". Puis, "je lui ai demandé ce qu'elle voulait. Elle a répondu: +que vous répondiez à toutes mes questions+", a-t-il poursuivi, assurant avoir alors effectivement répondu aux questions.
Le Yéménite, qui a passé plus de six ans à Guantanamo, a également raconté, selon le New York Times son voyage vers le camp de détention pendant lequel ses yeux étaient bandés et son corps attaché dans une position qui a aggravé une blessure au dos. "La douleur était tellement grande que je ne peux pas vraiment la décrire", a-t-il déclaré.
Selon les deux quotidiens, M. Hamdan a également décrit ses conditions de vie quotidienne dans les différents quartiers du camp. A l'isolement, où il a passé la majeure partie de ses six années de détention, les cellules sont petites et seules y sont autorisées une brosse à dents, une couverture et une serviette, quand elles ne sont pas confisquées. Dans le camp 6, "vous ne pouvez voir que les soldats et bien sûr, je n'ai jamais pu voir le soleil", a-t-il assuré.
Dans le camp 4 en revanche, "vous partagez une chambre avec d'autres et avez presque une vie normale. Vous parlez ensemble, vous priez ensemble", a-t-il raconté, demandant à y être à nouveau transféré.
Selon les journalistes présents sur place, le détenu marche difficilement en raison de douleurs au dos et son regard est hagard. Il semble avoir perdu la notion du temps et ne plus savoir combien de temps il a passé dans telle ou telle partie de la prison.
Lundi, ses avocats avaient rendu publics des documents attestant que M. Hamdan avait subi des privations de sommeil pendant 50 jours.
Un juge fédéral doit décider vendredi si le procès de M. Hamdan, le premier depuis l'ouverture du camp de détention à Cuba fin 2001, peut ou non s'ouvrir. Dans l'attente, sur place, les audiences préliminaires s'enchaînent cette semaine.
Selon les journalistes américains présents à Guantanamo, Salim Hamdan a raconté mardi comment il avait été humilié par une femme lors d'un interrogatoire.
"Elle s'approchait très près de moi, avec tout son corps", a-t-il rapporté, précisant qu'elle lui touchait la cuisse, selon le Washington Post. "Je ne pouvais rien faire, j'avais peur des soldats". Puis, "je lui ai demandé ce qu'elle voulait. Elle a répondu: +que vous répondiez à toutes mes questions+", a-t-il poursuivi, assurant avoir alors effectivement répondu aux questions.
Le Yéménite, qui a passé plus de six ans à Guantanamo, a également raconté, selon le New York Times son voyage vers le camp de détention pendant lequel ses yeux étaient bandés et son corps attaché dans une position qui a aggravé une blessure au dos. "La douleur était tellement grande que je ne peux pas vraiment la décrire", a-t-il déclaré.
Selon les deux quotidiens, M. Hamdan a également décrit ses conditions de vie quotidienne dans les différents quartiers du camp. A l'isolement, où il a passé la majeure partie de ses six années de détention, les cellules sont petites et seules y sont autorisées une brosse à dents, une couverture et une serviette, quand elles ne sont pas confisquées. Dans le camp 6, "vous ne pouvez voir que les soldats et bien sûr, je n'ai jamais pu voir le soleil", a-t-il assuré.
Dans le camp 4 en revanche, "vous partagez une chambre avec d'autres et avez presque une vie normale. Vous parlez ensemble, vous priez ensemble", a-t-il raconté, demandant à y être à nouveau transféré.
Selon les journalistes présents sur place, le détenu marche difficilement en raison de douleurs au dos et son regard est hagard. Il semble avoir perdu la notion du temps et ne plus savoir combien de temps il a passé dans telle ou telle partie de la prison.
Lundi, ses avocats avaient rendu publics des documents attestant que M. Hamdan avait subi des privations de sommeil pendant 50 jours.
Source : AFP, 16 juillet 2008
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