Un reportage de Hugo Plagnard et Saïd Bakhtaoui
Envoyé Spécial, France 2, 24/9/2009
En annonçant la fermeture de Guantanamo pour janvier 2010, quelques jours seulement après son investiture, Barack Obama avait-il mesuré l’ampleur de la tâche ? Pour comprendre ce casse-tête de l’après-Guantanamo, nous sommes allés à la rencontre de huit hommes, libres après avoir passé plusieurs années dans les geôles de l’armée américaine. Certains ont été reconnus innocents de tout lien avec Al Qaeda mais n’ont pu retourner dans leur pays d’origine et vivent aujourd’hui un terrible exil. D’autres ont été relâchés faute de preuves ou au terme de longues années de tractations diplomatico-sécuritaires devant s’assurer qu’ils ne rejoindraient pas les rangs d’Al Qaeda après leur libération. Ils sont français, chinois, saoudiens ou yéménites, mais ont tous en commun de devoir aujourd’hui reconstruire leur vie après avoir été suspectés de compter parmi "les pires terroristes" de la planète. Autant de parcours qui illustrent les difficultés auxquelles l’administration Obama fait face dans sa recherche de solution pour les 226 prisonniers encore détenus à Guantanamo.
En annonçant la fermeture de Guantanamo pour janvier 2010, quelques jours seulement après son investiture, Barack Obama avait-il mesuré l’ampleur de la tâche ? Pour comprendre ce casse-tête de l’après-Guantanamo, nous sommes allés à la rencontre de huit hommes, libres après avoir passé plusieurs années dans les geôles de l’armée américaine. Certains ont été reconnus innocents de tout lien avec Al Qaeda mais n’ont pu retourner dans leur pays d’origine et vivent aujourd’hui un terrible exil. D’autres ont été relâchés faute de preuves ou au terme de longues années de tractations diplomatico-sécuritaires devant s’assurer qu’ils ne rejoindraient pas les rangs d’Al Qaeda après leur libération. Ils sont français, chinois, saoudiens ou yéménites, mais ont tous en commun de devoir aujourd’hui reconstruire leur vie après avoir été suspectés de compter parmi "les pires terroristes" de la planète. Autant de parcours qui illustrent les difficultés auxquelles l’administration Obama fait face dans sa recherche de solution pour les 226 prisonniers encore détenus à Guantanamo.
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