mardi 21 octobre 2008
vendredi 3 octobre 2008
Les prisonniers palestiniens refusent les salopettes oranges "à la Guantánamo"
Le comité général des prisonniers appartenant au mouvement de la résistance islamique Hamas enfermés dans les prisons de l’occupation israélienne a lancé un appel exhortant les nations arabe et islamique, ainsi tous les hommes libres du monde entier, à soutenir les prisonniers palestiniens.
Ils ont besoin de soutien surtout dans cette affaire de vêtements orange que les occupants israéliens veulent imposer par la force. Le comité attire l’attention sur le fait que cette couleur a des effets psychologiques néfastes sur les détenus. Elle évoque les condamnés à mort. De plus, elle est liée aux prisonniers du fameux centre usaméricain de Guantánamo.
Ils ont besoin de soutien surtout dans cette affaire de vêtements orange que les occupants israéliens veulent imposer par la force. Le comité attire l’attention sur le fait que cette couleur a des effets psychologiques néfastes sur les détenus. Elle évoque les condamnés à mort. De plus, elle est liée aux prisonniers du fameux centre usaméricain de Guantánamo.
Avec ces vêtements, l'administration pénitentiaire veut traiter les captifs palestiniens comme des terroristes, non comme des détenus politiques et des résistants. Imposer cette couleur confirme cette volonté.Les prisonniers palestiniens s’étonnent de cette volonté d’imposer les couleurs jaune et orange qui rappelent les triangles imposés par les nazis aux détenus juifs, dans les camps de concentration.L’affaire devient plus grave, lorsqu’on sait que l’habit orange porte une bande phosphorique grise sur le dos, sur la poitrine et sur les jambes. Cela fait du captif une cible à abattre, exactement comme dans les camps de concentration nazis.
Source : Palestine Info
Source : Palestine Info
jeudi 2 octobre 2008
L'Europe doit protéger les détenus blanchis
Une commission du Conseil de l'Europe a demandé jeudi aux pays européens de protéger des détenus de Guantanamo blanchis mais menacés de persécution dans leur pays, voyant là un signe de coopération envers le futur président des États-Unis.
Les deux candidats à la Maison-Blanche, John McCain et Barack Obama, se sont en effet engagés à fermer ce centre de détention.La Commission des questions juridiques et des droits de l'homme s'inquiète du sort d'une cinquantaine de personnes suspectées de terrorisme détenues sur la base américaine de Guantanamo, à Cuba, «qui ont été lavées de tout soupçon d'activité terroriste, mais ne peuvent retourner dans leur pays d'origine où elles risquent la persécution».
«L'empressement des pays européens à leur proposer une assistance humanitaire serait un signe fort apprécié de coopération en direction du futur président des Etats-Unis», indique cette commission de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.
Elle exhorte les gouvernements européens, qui ont demandé aux Etats-Unis de fermer Guantanamo, «à traduire leurs paroles dans les faits et à offrir une protection humanitaire aux détenus qui ne peuvent retourner dans leur pays d'origine».
«Les deux candidats à la Maison Blanche ont exprimé leur intention de fermer le centre de Guantanamo et ils auront certainement besoin de la coopération des partenaires européens pour cela», conclut la déclaration.
John McCain et Barack Obama se sont tous deux engagés à fermer Guantanamo, mais ils divergent sur la question de savoir qui doit être jugé et devant quels types de tribunaux.
M. McCain est favorable au maintien des tribunaux militaires d'exception, malgré les critiques de juristes qui estiment qu'ils ne préservent pas les droits de la défense.
M. Obama voudrait traduire les accusés devant des juges civils, ou des tribunaux militaires ordinaires.
Les deux candidats à la Maison-Blanche, John McCain et Barack Obama, se sont en effet engagés à fermer ce centre de détention.La Commission des questions juridiques et des droits de l'homme s'inquiète du sort d'une cinquantaine de personnes suspectées de terrorisme détenues sur la base américaine de Guantanamo, à Cuba, «qui ont été lavées de tout soupçon d'activité terroriste, mais ne peuvent retourner dans leur pays d'origine où elles risquent la persécution».
«L'empressement des pays européens à leur proposer une assistance humanitaire serait un signe fort apprécié de coopération en direction du futur président des Etats-Unis», indique cette commission de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.
Elle exhorte les gouvernements européens, qui ont demandé aux Etats-Unis de fermer Guantanamo, «à traduire leurs paroles dans les faits et à offrir une protection humanitaire aux détenus qui ne peuvent retourner dans leur pays d'origine».
«Les deux candidats à la Maison Blanche ont exprimé leur intention de fermer le centre de Guantanamo et ils auront certainement besoin de la coopération des partenaires européens pour cela», conclut la déclaration.
John McCain et Barack Obama se sont tous deux engagés à fermer Guantanamo, mais ils divergent sur la question de savoir qui doit être jugé et devant quels types de tribunaux.
M. McCain est favorable au maintien des tribunaux militaires d'exception, malgré les critiques de juristes qui estiment qu'ils ne préservent pas les droits de la défense.
M. Obama voudrait traduire les accusés devant des juges civils, ou des tribunaux militaires ordinaires.
Source : AFP, 2/10/2008
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mercredi 1 octobre 2008
Appel pour Omar Khadr
Neuf organisations réclament des leaders politiques qu'ils s'engagent à exiger le rapatriement du jeune Canadien détenu à Guantánamo
Photo: Jacques Nadeau
Photo: Jacques Nadeau
Avocats sans frontières et huit autres organisations de défense des droits profitent de la présente campagne électorale fédérale pour réclamer le rapatriement au Canada du jeune Omar Khadr, détenu depuis maintenant six ans à la prison militaire de Guantánamo Bay, à Cuba. Ils pressent par la même occasion tous les partis politiques qui sont dans la course de se prononcer sur le sujet.
«Nous demandons aujourd'hui à tous les partis politiques fédéraux de se prononcer sans réserve en faveur du rapatriement au Canada d'Omar Khadr et de préciser quelles démarches ils entreprendront afin que tel rapatriement se réalise dans les meilleurs délais», a ainsi demandé hier le directeur général d'Avocats sans frontières (ASF), Pascal Paradis, au cours d'un point de presse organisé à la Place du Canada, à Montréal.
Les porte-parole de l'association ont du même coup rappelé les allégations de mauvais traitements dont aurait été victime le jeune canadien, capturé en Afghanistan alors qu'il n'avait que 15 ans. «Il a vraisemblablement été victime de traitements cruels, inhumains et dégradants, y compris des allégations de torture, mais aussi des menaces et des périodes d'isolation ou d'exposition à des températures extrêmes», a fait valoir Fannie Lafontaine, professeure de droit à l'Université Laval et membre du Conseil d'administration d'ASF. Qui plus est, a-t-elle ajouté, les autorités américaines ne respectent pas les normes juridiques les plus élémentaires.
«La commission militaire qui est appelée à le juger n'est pas un tribunal indépendant et impartial. Elle applique un système fondé sur la présomption de culpabilité qui est une parodie de justice et qui contrevient aux normes minimales du droit international et du droit national du Canada et des États-Unis», a souligné Mme Lafontaine, devant une rangée de figurants vêtus chacun d'une salopette orange comme celle que portent les prisonniers à Guantánamo. Et s'il est rapatrié au pays, M. Khadr ne se retrouvera pas dans une situation d'impunité, a-t-elle précisé. Un «véritable» tribunal judiciaire pourra, le cas échéant, juger de son innocence ou de sa culpabilité au terme d'un procès juste et équitable respectant la règle de droit.
Chose certaine, on ne peut se permettre de maintenir le statu quo. «Il est inacceptable que le Canada ait participé aux graves violations des droits humains dont il a été victime et qu'il continue à s'en faire complice», a soutenu Fannie Lafontaine. «Si les Canadiens ne demandent pas au gouvernement de mettre fin à cette situation, on accepte tous qu'un précédent soit crée et Omar Khadr pourrait ne pas être le seul à en payer le prix», a renchéri son collègue, Pascal Dufour.
Ce dernier a aussi dit souhaiter que la question soit abordée lors des débats des chefs de ce soir et demain soir. La demande d'ASF est appuyée par le Barreau du Québec. Dans un communiqué diffusé hier, le Barreau a d'ailleurs soutenu que le Canada doit offrir protection et assistance à tous les citoyens canadiens aux prises avec un système judiciaire étranger, quels que puissent être les crimes dont ils sont accusés, et notamment faire en sorte que les normes minimales du droit international soient respectées. On demande en outre qu'il ne soit pas jugé comme un adulte, puisqu'il était mineur au moment des faits qui lui sont reprochés.
Le Barreau est déjà intervenu le 1er février dernier auprès du gouvernement canadien et a pris position en faveur du rapatriement de Omar Khadr.
L'Association du Barreau canadien, l'Association du jeune Barreau de Montréal, le Réseau des juristes d'Amnistie internationale Canada francophone, Amnesty International Canada Legal Network, Lawyers Rights Watch Canada, la Ligue des droits et libertés et Canadian Lawyers Abroad appuient aussi la démarche d'ASF. Ensemble, ces organisations représentent 50 000 membres de la communauté juridique.
Omar Khadr est le seul citoyen d'un pays du monde occidental détenu à Guantánamo dont le rapatriement n'a pas été demandé. Il a été capturé par les forces armées des États-Unis au cours d'un combat en Afghanistan alors qu'il avait 15 ans. Il était donc un enfant en vertu du droit international. Transféré en octobre 2002 à la base navale de Guantánamo Bay, il est privé de sa liberté depuis six ans. Khadr n'a pu voir un avocat que 27 mois après le début de sa détention et n'a appris les chefs d'accusation pesant contre lui qu'au bout de trois ans et demi.
Source : Le Devoir, 1er Octobre 2008
«Nous demandons aujourd'hui à tous les partis politiques fédéraux de se prononcer sans réserve en faveur du rapatriement au Canada d'Omar Khadr et de préciser quelles démarches ils entreprendront afin que tel rapatriement se réalise dans les meilleurs délais», a ainsi demandé hier le directeur général d'Avocats sans frontières (ASF), Pascal Paradis, au cours d'un point de presse organisé à la Place du Canada, à Montréal.
Les porte-parole de l'association ont du même coup rappelé les allégations de mauvais traitements dont aurait été victime le jeune canadien, capturé en Afghanistan alors qu'il n'avait que 15 ans. «Il a vraisemblablement été victime de traitements cruels, inhumains et dégradants, y compris des allégations de torture, mais aussi des menaces et des périodes d'isolation ou d'exposition à des températures extrêmes», a fait valoir Fannie Lafontaine, professeure de droit à l'Université Laval et membre du Conseil d'administration d'ASF. Qui plus est, a-t-elle ajouté, les autorités américaines ne respectent pas les normes juridiques les plus élémentaires.
«La commission militaire qui est appelée à le juger n'est pas un tribunal indépendant et impartial. Elle applique un système fondé sur la présomption de culpabilité qui est une parodie de justice et qui contrevient aux normes minimales du droit international et du droit national du Canada et des États-Unis», a souligné Mme Lafontaine, devant une rangée de figurants vêtus chacun d'une salopette orange comme celle que portent les prisonniers à Guantánamo. Et s'il est rapatrié au pays, M. Khadr ne se retrouvera pas dans une situation d'impunité, a-t-elle précisé. Un «véritable» tribunal judiciaire pourra, le cas échéant, juger de son innocence ou de sa culpabilité au terme d'un procès juste et équitable respectant la règle de droit.
Chose certaine, on ne peut se permettre de maintenir le statu quo. «Il est inacceptable que le Canada ait participé aux graves violations des droits humains dont il a été victime et qu'il continue à s'en faire complice», a soutenu Fannie Lafontaine. «Si les Canadiens ne demandent pas au gouvernement de mettre fin à cette situation, on accepte tous qu'un précédent soit crée et Omar Khadr pourrait ne pas être le seul à en payer le prix», a renchéri son collègue, Pascal Dufour.
Ce dernier a aussi dit souhaiter que la question soit abordée lors des débats des chefs de ce soir et demain soir. La demande d'ASF est appuyée par le Barreau du Québec. Dans un communiqué diffusé hier, le Barreau a d'ailleurs soutenu que le Canada doit offrir protection et assistance à tous les citoyens canadiens aux prises avec un système judiciaire étranger, quels que puissent être les crimes dont ils sont accusés, et notamment faire en sorte que les normes minimales du droit international soient respectées. On demande en outre qu'il ne soit pas jugé comme un adulte, puisqu'il était mineur au moment des faits qui lui sont reprochés.
Le Barreau est déjà intervenu le 1er février dernier auprès du gouvernement canadien et a pris position en faveur du rapatriement de Omar Khadr.
L'Association du Barreau canadien, l'Association du jeune Barreau de Montréal, le Réseau des juristes d'Amnistie internationale Canada francophone, Amnesty International Canada Legal Network, Lawyers Rights Watch Canada, la Ligue des droits et libertés et Canadian Lawyers Abroad appuient aussi la démarche d'ASF. Ensemble, ces organisations représentent 50 000 membres de la communauté juridique.
Omar Khadr est le seul citoyen d'un pays du monde occidental détenu à Guantánamo dont le rapatriement n'a pas été demandé. Il a été capturé par les forces armées des États-Unis au cours d'un combat en Afghanistan alors qu'il avait 15 ans. Il était donc un enfant en vertu du droit international. Transféré en octobre 2002 à la base navale de Guantánamo Bay, il est privé de sa liberté depuis six ans. Khadr n'a pu voir un avocat que 27 mois après le début de sa détention et n'a appris les chefs d'accusation pesant contre lui qu'au bout de trois ans et demi.
Source : Le Devoir, 1er Octobre 2008
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