vendredi 23 mars 2007

Ma Maman aurait donné une bonne fessée à Bush

Par Ali Baghdadi, 20 mars 2007
Seuls des idiots pouvaient inventer l’étonnante confession de Khalid Cheikh Mohamed. Seuls des idiots peuvent croire cette histoire hilarante.
Mohamed, qui arrive en troisième position dans la hiérarchie d’Al Qaïda, juste après Ben Laden et Al Zawahiri, comme le gouvernement US veut nous le faire croire, ne s’est pas contenté d’assumer tout seul la responsabilité de la planification, de la conspiration, et/ou de l’exécution d’une longue liste de crimes terroristes préparée par l’administration Bush , mais il a de son propre gré rappelé à la cour d’autres incidents meurtriers qui ne figuraient pas dans l’accusation contre lui. Tous les actes terroristes « musulmans » des vingt dernières années, réels et imaginaires, sont de son fait. Le peuple américain peut désormais dormir en paix. Le monde est maintenant plus sûr. Vive le Président George W. Bush II !Ce conte de fées me rappelle un aspect de ma propre enfance que je m’en vais révéler pour la première fois. Je dois avouer que quand j’étais petit, je mentais à ma Maman. Apparemment je n’étais pas un « bon » menteur. Je me faisais prendre souvent. Ma Maman était “méchante”. Elle n’acceptait de bêtises ni de moi ni qui que ce soit. Elle faisait preuve de zéro tolérance pour mon « mauvais » comportement. Immédiatement après chaque mensonge, elle m’ordonnait de baisser mon pantalon et me donnait la fessée. Son arme de destruction massive était notre bon vieux balai. Elle était une excellente planificatrice. Elle avait coutume d’emprunter le balai de nos voisins d’à côté, au cas où notre balai se serait cassé pendant son acte de « discipline impitoyable ». Le coin de notre chambre (nous n’avions pas de maison, juste une petite pièce) était mon lieu de confinement pendant le reste de la journée. Jamais nos voisins ne purent me sauver du châtiment ou l’adoucir. Ils avaient tous peur du balai de ma Maman. Elle gardait aussi la pièce fermée à clé contre toute intrusion. Comme je l’ai déjà dit, elle était une « méchante » mère, vraiment « méchante ».
Quand j’étais enfant, j’étais persuade qu’un djinn, une sorte d’esprit invisible qui m’accompagnait partout où j’allais, avait du m’espionner. Mais en grandissant, je commençai à remettre en cause l’existence de ces esprits. Même s’ils existaient vraiment, comme nous l’avaient enseigné à la madrasa nos “maîtres de religion” qui récitaient le Coran par coeur et “savaient tout”, je doutais que ma Maman eût vraiment un canal de communication avec eux.
Après le lycée, une fois entré dans la vie adulte, et comme ma maman était dans de bonnes dispositions à l’égard de son fils unique grâce à ses “grandes” réussites, j’osai, après moult hésitations, enfin lui poser la question qu me taraudait depuis le jour de ma naissance. Oh bien sûr, je lui souhaitai d’abord une place de choix et confortable au Paradis, aux côtés de mon Papa qui nous avait quitté des années auparavant. Puis je baisai ses deux mains pour lui faire prévue de respect et montrer mes remords pour tous les “crimes” et mauvaises actions que j’avais commis ou pourrais commettre involontairement à l’avenir.
« Comment est-ce que tu faisais pour découvrir la plupart de mes mensonges, chère Maman ? Il n’y avait pas de témoins oculaires et j’avais pris soin de ne laisser aucune preuve qui pourrait être retenue contre moi. »
Elle me regarda avec un sourire et des larmes dans les yeux et dit : « C’est simple, mon fils chéri : Les mensonges étaient trop gros. Ils étaient flagrants. Pas besoin d’être un scientifique pour les découvrir.”
George W. Bush n’a pas eu de chance! Apparemment, Barbara Pierce Bush, une descendante du Président Franklin Pierce, n’était pas une « méchante » maman. Cela peut expliquer pourquoi son fils, le « pauvre » George, a tourné comme il a tourné, à savoir, ente autres choses, un menteur pathétique, un meurtrier de mass et un criminel de guerre. William John Cox, écrit dans son livre intitulé A Brief on The Bush Presidency: « Comment se fait-il qu’un alcoolique menteur et négationniste, ayant à son actif des arrestations pour vol et trouble à l’ordre public, et une condamnation pour conduite en état d’ivresse; quelqu’un qui est né avec une cuillère d’argent dans la bouche, sans aucune empathie pour les souffrances des gens ordinaires; un marmot gâté, pourri et invertébré qui n’a pas su tirer parti d’une bonne éducation, un hommes d’affaires chroniquement en faillite qui n’a jamais gagné un salaire pour un travail ; et un chef de claque scolaire qui a évité les service militaire au Vietnam… Son frère plus jeune Neil se souvient que quand il avait sept ans et son petit frère Marvin six, George Jr., qui en avait seize, leur donnait dix secondes pour descendre dans le hall avant qu’il commence à leur tirer dessus avec son fusil à air comprimé…Terry Throckmorton, un ami d’enfance de Bush, se souvient comment Bush et lui capturait des grenouilles dans un paln d’eau derrière les maison des Bush :”Nous mettions des pétards dans les grenouilles et nous les lancions en les faisant exploser… »
J’ai une dette vis-à-vis de mon “illettrée” de mère. Je l’aimerai et honorerai tant que je vivrai. Elle restera dans ma mémoire la plus grande et la meilleure mère qui ait jamais existé. Une chose est sûre : personne ne m’a jamais traité de « marmot gâté ». Ma mère est disparue il y a 25 ans. Si elle avait été en vie aujourd’hui, le Président des USA et son administration auraient eu grand avantage à l’embaucher comme conseillère. Elle les aurait tous tenus à l’oeil et leur aurait évité des ennuis. Chaque fois qu’ils auraient été assis dans le Bureau ovale pour prépare un mensonge, comme ils le font souvent, ils l’auraient invitée à les écouter. Je dois vous dire la vérité : si le mensonge est trop gros, ma Maman aurait crié à la gueule du Président : « Tu es un idiot. Il n’y aura que les idiots qui te croieront. Essaye autre chose », aurait-elle insisté. Elle aurait traité George comme son propre fils. Elle aurait même demandé au Président des USA, l’homme le plus puissant sur terre, de baisser son pantalon et lui aurait fessé l’arrière-train. Après avoir rejeté tous ses mensonges, ma mère se serait tournée vers le Président et lui aurait dit : « C’est pour le pétrole, imbécile. Vire tous tes f.d.p. de conseillers, à commencer par le vice-Présiden Cheney. Dis la vérité au peuple américain. Dis ce qu’il en est vraiment, mon garcon. » Et s’il l’avait écoutée, la paix aurait régné sur le monde. Les gens de par le monde auraient adoré George W. Bush. Et Barbara Pierce Bush aurait partagé les éloges avec son vilain rejeton .
Rappelez-vous ce que je vous ai dit plus haut : bien qu’elle ne soit jamais allée à l’école, ma mère, que la grâce de Dieu soit sur elle, n’était pas une femme idiote. Personne, pas même le Commandant en chef des USA, n’était grand à ses yeux. Elle priait cinq fois par jour à la Mosquée Al Aqsa de Jérusalem. Elle jeûnait pour le mois de Ramadan et aussi pour Shaa'ban et Zul-Hijjah, donnait le peu qu’elle avait pour les pauvres et fit le pèlerinage à La Mecque, non pas une ni deux, mais trois fois. Durant son voyage de retour à Jérusalem, elle mourut à Médine, non loin de l’homme qu’elle aimait le plus, le Prophète Mohamed. Quelle femme chanceuse ! Elle a été enterrée à Al Baqi, le cimetière le plus sacré et le plus honoré de tout le monde musulman, rejoignant les compagnons du Prophète, qui ont porté l’étendard de l’Islam dans presque chaque coin du globe. Sa tombe, qu’elle avait supervisée et faite creuser à l’avance, près de l’ancienne muraille de la ville de Jérusalem, fut donnée, en accord avec ses volontés, à Said et à son frère Ishaq Al Nemr, nos deux voisins pauvres. Bref, comme vous l’aurez compris , ma Maman ne craignait qu’ « Allah » , le Dieu de l’Univers, de tous les hommes et de toutes les femmes, de tous les animaux, de toutes les plantes, de toutes les planètes et de toutes les galaxies.Ma maman est maintenant au paradis. Elle ne peut donc être d’aucun secours pour le Président George W. Bush. Malheureusement, Petit George a été pris avec les deux mains –pas une, mais les deux ! - dans le pot de confiture, et pas qu’une fois. Ses conseillers idiots lui ont causé des ennuis, pas une, pas deux mais tant de fois. Il continue à mentir. Une fois de plus, seuls des idiots pourraient croire à la liste des crimes terroristes attribués à Khalid Cheikh Mohamd. Le mensonge est trop gros.
Original : http://www.axisoflogic.com/artman/publish/article_24136.shtml
Ali Baghdadi vit à Chicago
Traduit de l’anglais par Fausto Giudice, membre de
Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique. Cette traduction est en Copyleft pour tout usage non-commercial : elle est libre de reproduction, à condition d'en respecter l’intégrité et d’en mentionner sources et auteurs.


Aucun commentaire: