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mercredi 25 avril 2007

Solution du Pacifique" : C’est nouveau, ça vient de sortir, ça s’appelle le « dépaysement »

Les boat people haïtiens en route vers les États-Unis risquent d’être "exilés" en Australie
Un accord dénommé "Solution du Pacifique" a été passé entre Washington et Canberra en vue de couper l’élan des clandestins haïtiens, cubains et asiatiques

Les gouvernements des Etats-Unis et d’Australie ont paraphé la semaine dernière un accord autorisant des échanges transcontinentaux de boat people -dont des haïtiens- qui tenteraient d’atteindre les côtes de l’un ou l’autre des deux pays.
Dans un article, le quotidien français Le Monde indique que les dispositions prévues dans le document baptisé "Solution du Pacifique" visent à freiner tant dans l’Atlantique que dans le Pacifique la vague des réfugiés économiques attirés par les deux géants américain et océanien.
"L’Australie devrait accueillir des cubains et des haïtiens interceptés en mer et détenus sur la base navale américaine de Guantánamo Bay, sur l’île de Cuba", a indiqué le journal dont le texte est signé de son correspondant à Washington. Ce qui confirme une information diffusée la semaine dernière par le Miami Herald qui n’était pas, à ce moment là, en mesure de confirmer l’application des nouvelles mesures à l’encontre des haïtiens.
Les autorités américaines et australiennes prévoient pour le moment le transfert à double sens d’un maximum de "200 réfugiés par an".
Toutefois, l’accord précise que chacun des deux pays réservera son mode de traitement préféré aux demandes reçues et "seuls les réfugiés officiellement reconnus comme tels pourront être transférés, s’ils le désirent, aux Etats-Unis ou en Australie".
83 sri-lankais et 8 birmans, interceptés en février dernier par la marine australienne, pourraient être les premiers cobayes de cette expérience bilatérale de "dépaysement", sans précédent en matière d’immigration.
En Australie, l’opposition a tourné en dérision le Premier ministre John Howard et les défenseurs des droits humains émettent de sérieux doutes sur l’efficacité de la nouvelle politique migratoire. Cependant, en Haïti, cette stratégie d’exil au bout du monde pourrait être perçue autrement.
Le porte-parole du Département d’Etat, Sean McCormack, a tenté de banaliser l’accord américano-australien qu’il a présenté comme "un arrangement informel d’assistance mutuelle".
Chaque année, des centaines de réfugiés haïtiens fuient leur pays pour des raisons essentiellement économiques et tentent de gagner les côtes américaines à bord d’embarcations de fortune.
Source : http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3591

mardi 3 avril 2007

Canberra critiqué après le procès de David Hicks à Guantánamo

La condamnation de l'Australien David Hicks à sept ans de prison, vendredi 30 mars, par la commission militaire de Guantánamo a été accueillie avec soulagement par le gouvernement australien et la famille du détenu. Emprisonné depuis cinq ans à Guantánamo Bay, la base américaine sur l'île de Cuba, il avait plaidé coupable de soutien matériel à une entreprise terroriste, le 26 mars. Selon l'accord conclu samedi avec le tribunal militaire, il ne purgera finalement que neuf mois de prison avant d'être libéré. L'homme, âgé de 31 ans, doit être de retour en Australie d'ici à la fin du mois de mai - probablement avant - pour être incarcéré dans une prison d'Adelaïde, sa ville d'origine.
Cette annonce arrive à point nommé pour le gouvernement conservateur, de plus en plus critiqué depuis quelques mois pour son inaction. Le premier ministre australien, John Howard, a déclaré être "heureux que cette affaire soit résolue". "David Hicks n'est pas un héros, et il ne doit pas être considéré comme un héros par la communauté australienne", a également prévenu M. Howard, qui considère le plaider-coupable de M. Hicks comme le signe que les autorités américaines détenaient suffisamment de preuves contre lui. Le ministre des affaires étrangères australien, Alexander Downer, a répété que toute personne ayant combattu avec Al-Qaida était dangereuse.
Terry Hicks, le père du détenu, s'était rendu sur la base de Guantánamo la semaine dernière pour revoir son fils. Il s'est dit agréablement surpris par le dénouement du procès. "On s'attendait à une peine de douze ans. Je suis heureux de savoir que David sera bientôt là, mais c'est un sentiment mélangé : il a dû plaider coupable car il aurait fait n'importe quoi pour quitter Guantánamo ", soutient-il.
Selon l'accord passé avec les procureurs militaires américains, David Hicks s'est engagé à abandonner toute velléité de poursuite contre les Américains pour mauvais traitements. Il lui est également interdit de parler aux médias durant un an. De nombreux juristes et défenseurs des droits de l'homme australiens critiquent cette condamnation et soupçonnent le gouvernement australien d'avoir fait pression sur son allié américain.
"ATTEINTE À LA LIBERTÉ"
Pour le dirigeant du parti des Verts, Bob Brown, "c'est clairement un accord passé entre M. Howard et l'administration Bush pour faire taire David Hicks jusqu'à ce que les élections générales de novembre soient terminées." David Flint, professeur de droit et ex-président du Conseil supérieur de l'audiovisuel australien, est monté au créneau : "La liberté de Hicks de parler, c'est notre liberté d'entendre. Ce bâillon médiatique est une atteinte à notre propre liberté."
"Cette condamnation est politique. Que le gouvernement ait pu intervenir dans un processus judiciaire est inquiétant", commente Brett Solomon, le président de Get Up, organisation à l'origine d'une grande campagne en faveur de M. Hicks. Le premier ministre s'est défendu en jugeant ces soupçons "absurdes". David Hicks devrait être libre pour les fêtes de fin d'année.
Source :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-890621@51-869987,0.html

lundi 2 avril 2007

7 ans de prison pour David Hicks, qui en a déjà fait 6

La commission militaire siégeant à guantánamo vient de condamner l’Australien David Hicks à sept ans de prison. Il lui reste 9 mois à purger, qu’il passera dans une prison australienne .
David Hicks, âgé aujourd'hui de 31 ans, est le premier prisonnier de Guantánamo à être jugé par un de ces tribunaux d'exception de la base de Guantánamo. Il a été condamné pour soutien matériel au terrorisme. Il a plaidé coupable au terme d'un accord avec les procureurs américains. Cet aveu de culpabilité lui permettra de purger sa peine en Australie, une peine assortie d'un sursis. Il ne passera dès lors que 9 mois dans une prison australienne, après avoir passé près de 6 ans sur la base de Guantánamo.
David Hicks est un ancien ouvrier agricole, il s'est converti à l'Islam, et a reconnu avoir combattu deux heures aux côtés des Taliban en Afghanistan. Et puis, effrayé par les combats, il a revendu son arme pour payer son taxi et se réfugier au Pakistan. Il a toujours démenti avoir été averti des attentats du 11 septembre.
Le père de David Hicks se dit soulagé de voir son fils rentrer au pays. Il a révélé que les Américains avaient fait signer un document à son fils, comme quoi il n'avait jamais été victime de mauvais traitements. David Hicks s'est également engagé à ne pas parler à la presse pendant un an. Et s'il se décide à écrire un livre sur son expérience, il devra en reverser les droits d'auteur au gouvernement australien !
Le Premier ministre australien, John Howard, fidèle allié de Washington, a été critiqué par l'opinion publique pour sa gestion du dossier. Une opinion qui lui reproche d'avoir abandonné David Hicks a son triste sort.
Source : http://www.rtbf.be/info/international/ARTICLE_081697

samedi 3 mars 2007

David Hicks est le premier inculpé de Guantanamo

L'armée américaine a inculpé le seul détenu australien au camp de Guantanamo, David Hicks, pour soutien au "terrorisme". Il s'agit de la première inculpation décidée dans le cadre de la législation adoptée en 2006 sur la création de "commissions militaires". Âgé de 31 ans, David Hicks a été inculpé après cinq ans d'incarcération à Guantanamo. L'examen de son dossier devrait commencer dans un délai d'environ un mois, a annoncé le Pentagone.
Fidèle allié des Etats-Unis, le premier ministre australien John Howard a demandé à Washington d'accélérer la procédure au sujet de Hicks alors que se profilent des élections législatives en Australie. L'armée américaine accuse notamment Hicks de participation à des camps d'entraînement d'Al Qaïda, de surveillance de l'ambassade des Etats-Unis à Kaboul, de surveillance d'un char aux abords de l'aéroport de Kandahar et de combat pendant environ deux heures contre les forces américaines et internationales.
Source : ats, 2 mars 2007

lundi 26 février 2007

David Hicks pourra purger sa peine chez lui – Merci, Mr. Cheney !

Le vice-président américain Dick Cheney a confirmé samedi que David Hicks, surnommé «le taliban australien» et détenu depuis plus de cinq ans sur la base américaine de Guantánamo, fera bientôt l'objet d'un procès et qu'il pourra purger chez lui une éventuelle peine.«C'est presque son tour. Nous ne pouvons pas nous ingérer dans le processus (sic !). C'est un processus judiciaire, nous ne pouvons pas l'influencer, ce serait une violation de la procédure... Mais j'escompte que, dans un avenir pas trop lointain... cela soit résolu», a déclaré le numéro deux américain après une rencontre à Sydney avec le premier ministre australien John Howard. David Hicks avait été capturé en Afghanistan en décembre 2001 tandis qu'il combattait auprès des talibans.
Il devrait être l'un des premiers à comparaître devant des tribunaux d'exception, dont les audiences pourraient commencer au printemps. L'affaire Hicks, et le mécontentement grandissant quant à sa détention prolongée sans procès, est une épine dans le pied du premier ministre conservateur australien, fidèle partisan de la «guerre contre le terrorisme» du président américain George Bush. «J'ai demandé... que le procès ait lieu le plus vite possible et qu'il n'y ait plus de retard... Je l'ai dit très distinctement», a déclaré M. Howard. Dick Cheney a confirmé des déclarations de responsables australiens qui avaient indiqué que le «taliban australien» pourrait purger une éventuelle peine chez lui. Le ministre australien des Affaires étrangères, Alexander Downer, avait évoqué la semaine dernière la «possibilité» d'un rapatriement «d'ici la fin de l'année, soit pour purger sa peine de prison en Australie soit pour y être libéré». Le ministre n'avait pas fait de commentaire sur des informations du journal The Sun Herald selon lesquelles John Howard chercherait à rapatrier M. Hicks avant les prochaines élections générales, qui devraient avoir lieu en octobre ou novembre.

mardi 20 février 2007

Le gouvernement australien promet le retour de David Hicks d’ici la fin de l’année

SYDNEY - Le "taliban australien" David Hicks devrait pouvoir rentrer chez lui d'ici la fin de l'année, a indiqué dimanche le ministre australien des Affaires étrangères, Alexander Downer. Il est détenu depuis plus de cinq ans sur la base américaine de Guantánamo, à Cuba."Si le procès a lieu et s'il a lieu rapidement... alors il sera possible de ramener M. Hicks en Australie d'ici la fin de l'année, soit pour purger sa peine de prison en Australie soit, bien sûr, pour y être libéré, en fonction des résultats du procès", a déclaré M. Downer à une télévision australienne.
Le ministre n'a pas fait de commentaire sur des informations du journal "The Sun-Herald" selon lesquelles le premier ministre John Howard chercherait à rapatrier le seul détenu australian de Guantánamo avant les prochaines élections générales, qui devraient avoir lieu en octobre ou novembre."Il est fort probable que David Hicks soit de retour avant octobre. Nous sommes actuellement en train d'élaborer les mesures pour ce faire", a déclaré au journal un haut conseiller du gouvernement.
L'affaire Hicks, et le mécontentement grandissant quant à sa détention prolongée sans procès, est une épine dans le pied du premier ministre conservateur australien, fidèle partisan de la "guerre contre le terrorisme" du président américain George Bush.
Le gouvernement est accusé de ne pas en faire assez pour ramener chez lui son ressortissant. David Hicks avait été capturé en Afghanistan en décembre 2001 tandis qu'il combattait auprès des talibans. Il devrait être l'un des premiers à comparaître devant des tribunaux d'exception, dont les audiences pourraient commencer au printemps.
Source : ats , 18 février 2007

lundi 5 février 2007

Des charges formulées contre David Hicks, Salim Hamdan et Omar Khadr par le procureur militaire de guantánamo

Un procureur militaire américain a formulé des charges contre trois prisonniers du camp de Guantánamo (Cuba), première étape de la mise en place d'un nouveau système pour juger les "combattants ennemis" détenus dans la base américaine.
"Le procureur en chef du Bureau des commissions militaires a formulé des charges contre David Hicks, d'Australie, Salim Hamdane, du Yémen, et Omar Khadr, du Canada, détenus à Guantánamo", a déclaré Bryan Whitman, porte-parole du Pentagone. L'an dernier, l'administration Bush a mis en place un système de commissions militaires afin de juger les étrangers soupçonnés de terrorisme en détention à Guantánamo.
Après le dépôt d'un recours par Hamdane, la Cour suprême avait rejeté en juin la procédure qui avait cours précédemment, estimant qu'elle violait le droit international.
Le nouveau système veut que les charges formulées par le procureur, le colonel d'aviation Moe Davis, soient examinées par d'autres responsables avant que les trois détenus ne soient formellement inculpés.
Cinq ans après l'ouverture du camp de Guantánamo, où l'armée américaine détient des combattants soupçonnés d'être proches d'Al Qaïda et des taliban, aucun des 395 prisonniers qui s'y trouvent n'a encore été jugé.
Hicks, arrêté en Afghanistan fin 2001, a été accusé d'avoir combattu avec des membres d'Al Qaïda et d'avoir surveillé pour le compte du réseau islamiste les ambassades des Etats-Unis et de Grande-Bretagne.Le procureur a accusé Hicks, 31 ans, de soutien matériel à des activités terroristes et de tentative de meurtre en violation des droits et usages de guerre, a fait savoir le Pentagone.
"ACCUSATIONS TRÈS GRAVES" - PM AUSTRALIEN
L'avocat de Hicks, le major Michael Mori, du corps des "marines", a critiqué ces chefs d'inculpation, soulignant que le procureur lui-même avait dit n'avoir pas de preuve que l'Australien ait tiré sur qui que ce soit en Afghanistan.
"L'accusation de soutien matériel ne fait pas partie du droit de la guerre et n'est inscrite dans aucun manuel militaire américain ou australien comme un crime au regard du droit de la guerre", ajoute Mori dans un communiqué.
Le Premier ministre australien John Howard avait exigé que des charges soient formulées à l'encontre de Hicks avant la fin février. "Je suis heureux que ces charges aient été formulées et que le délai fixé ait été respecté", a déclaré Howard aux journalistes à Sydney, samedi soir."Ce sont des accusations très graves, ce qui justifie qu'on s'en préoccupe le plus rapidement possible."
Le père de Hicks, Terry Hicks, a déclaré à l'agence australienne AAP: "Je serais plus soulagé si David se trouvait dans un processus juste et équitable, et non quasiment le même qu'avant, qui a été déclaré illégal."Hamdane a été accusé d'avoir servi de chauffeur à Oussama ben Laden et d'avoir transporté des armes pour Al Qaïda. Les chefs d'inculpation le visant sont ceux de complot et de soutien matériel à des activités terroristes.
Khadr a été accusé de l'assassinat d'un soldat américain au moyen d'une grenade et d'en avoir blessé un autre lors d'une fusillade dans un centre présumé d'Al Qaïda en Afghanistan. Il avait 15 ans au moment de sa capture, à l'issue des affrontements.
Le procureur a formulé à son encontre des charges de meurtre, en violation du droit de la guerre, de tentative de meurtre en violation du droit de la guerre, d'espionnage, de complot et de soutien matériel à des activités terroristes, selon le Pentagone.
Source : Reuters, 3 février 2007