L'Italie hostile à l'accueil en Europe de détenus de Guantanamo
ROME (AFP, 30/5/2009) — L'Italie est opposée à l'accueil en Europe de détenus de la prison américaine de Guantanamo, en dépit d'une requête en ce sens du gouvernement américain, a déclaré samedi Roberto Maroni, ministre italien de l'Intérieur.
"Les Etats-Unis nous ont demandé d'accueillir quelques détenus, pas plus de deux ou trois, mais je n'y suis pas favorable", a affirmé M. Maroni à l'issue de la réunion de deux jours des ministres de l'Intrieur et de la Justice du G8, en évoquant ses entretiens avec le secrétaire américain à la Justice, Eric Holder.
Le ministre italien a indiqué qu'il évoquerait le problème des détenus de Guantanamo avec ses homologues européens lors d'une réunion prévue le 4 juin au Luxembourg mais il a précisé "ne pas être favorable à l'accueil de ces détenus dans des pays n'ayant pas les moyens juridiques de les maintenir en prison".
Dans l'espace Schengen, "nous ne pouvons pas nous permettre de laisser en liberté des personnes soupçonnées de terrorisme", a-t-il affirmé. "Le niveau de menace du terrorisme est déjà suffisamment élevé. Je voudrais éviter de l'accroître davantage encore."
Vendredi, M. Holder avait remercié publiquement la France devant ses collègues du G8 pour avoir accepté d'accueillir le 15 mai un ex-détenu algérien de Guantanamo.
La France accepte d'envisager ces accueils à la double condition que le détenu n'ait pas été condamné et qu'il ait des liens avec le pays d'accueil, avait déclaré vendredi à l'AFP Mme Michèle Alliot-Marie, ministre français de l'Intérieur.
Lors de son point de presse, M. Maroni a également indiqué que l'Italie rétablirait exceptionnellement le contrôle des passeports à ses frontières pour les citoyens de l'espace Schengen du 18 juin au 15 juillet en raison de la tenue du sommet du G8 du 8 au 10 juillet à L'Aquila, dans les Abruzzes.
"C'est une procédure habituelle avant de tels sommets", a-t-il expliqué.
ROME (AFP, 30/5/2009) — L'Italie est opposée à l'accueil en Europe de détenus de la prison américaine de Guantanamo, en dépit d'une requête en ce sens du gouvernement américain, a déclaré samedi Roberto Maroni, ministre italien de l'Intérieur.
"Les Etats-Unis nous ont demandé d'accueillir quelques détenus, pas plus de deux ou trois, mais je n'y suis pas favorable", a affirmé M. Maroni à l'issue de la réunion de deux jours des ministres de l'Intrieur et de la Justice du G8, en évoquant ses entretiens avec le secrétaire américain à la Justice, Eric Holder.
Le ministre italien a indiqué qu'il évoquerait le problème des détenus de Guantanamo avec ses homologues européens lors d'une réunion prévue le 4 juin au Luxembourg mais il a précisé "ne pas être favorable à l'accueil de ces détenus dans des pays n'ayant pas les moyens juridiques de les maintenir en prison".
Dans l'espace Schengen, "nous ne pouvons pas nous permettre de laisser en liberté des personnes soupçonnées de terrorisme", a-t-il affirmé. "Le niveau de menace du terrorisme est déjà suffisamment élevé. Je voudrais éviter de l'accroître davantage encore."
Vendredi, M. Holder avait remercié publiquement la France devant ses collègues du G8 pour avoir accepté d'accueillir le 15 mai un ex-détenu algérien de Guantanamo.
La France accepte d'envisager ces accueils à la double condition que le détenu n'ait pas été condamné et qu'il ait des liens avec le pays d'accueil, avait déclaré vendredi à l'AFP Mme Michèle Alliot-Marie, ministre français de l'Intérieur.
Lors de son point de presse, M. Maroni a également indiqué que l'Italie rétablirait exceptionnellement le contrôle des passeports à ses frontières pour les citoyens de l'espace Schengen du 18 juin au 15 juillet en raison de la tenue du sommet du G8 du 8 au 10 juillet à L'Aquila, dans les Abruzzes.
"C'est une procédure habituelle avant de tels sommets", a-t-il expliqué.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire