samedi 9 février 2008

Les USA admettent l’existence de cellules ultrasecrètes à Guantanamo

LE chef du très contesté centre de détention que les Etats-Unis maintiennent à l’extrême sud-est de Cuba contre la volonté de l’île, le vice-amiral Mark Buzby, a déclaré que 15 personnes étaient détenues dans des cellules d’un camp ultrasecret de haute sécurité construit à Guantanamo.
La CIA a admis l’emploi de la torture à Guantanamo.
Buzby, commandant des forces conjointes de Guantanamo, a déclaré que le Camp 7 était une prison de haute sécurité qui avait déjà été construite quand le président George W. Bush a annoncé en septembre 2006 que 14 supposés terroristes de grande importance avaient été transportés d’une des si nombreuses prisons secrètes de l’agence centrale de renseignements des Etats-Unis (CIA) à Guantanamo.
Un militaire a décrit l’endroit comme une annexe de haute sécurité destinée à isoler les prisonniers pour les empêcher d’entrer en contact avec d’autres détenus, pour des raisons de sécurité.
Le directeur de la CIA, Michael Hayden, a admis l’application de la méthode de la simulation d’étouffement, considéré comme une torture par toutes les conventions internationales des droits de l’homme.
La technique criminelle, utilisée par la CIA dans les interrogatoires de suspects de terrorisme, consiste à attacher une personne, d’incliner sa tête en arrière, de couvrir sa tête et de lui verser de l’eau pour qu’il sente qu’il étouffe, dans le but de lui soutirer des informations.
Les méthodes de torture réalisées par des soldats des renseignements étasuniens ou par des mercenaires recrutés, ont été mis en évidence en 2005 quand ont été publié des photos qui montraient des prisonniers nus, attachés, enchaînés, humiliés sexuellement, frappés brutalement, couverts d’excréments humains ou intimidés avec des chiens dans la prison d’Abou Ghraib que les USA maintiennent en Irak, une des si nombreuses prisons clandestines étasuniennes.
Des groupes défenseurs des droits civils ont exigé la fermeture de la prison de Guantanamo, où sont dénoncés chaque jour des violations aux droits de l’homme des prisonniers.
Sources : TeleSUR-Prensa Latina-Ap/nn-NN Granma

Aucun commentaire: